Cybersécurité : 17 projets clés investis par la France

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17 projets, de ADM à KICS2, vont bénéficier de 39 M€ de financements publics dans le cadre de la stratégie nationale d’accélération pour la cybersécurité.

Le 27 octobre 2022, lors d’une visite au Campus Cyber, Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications du gouvernement d’Élisabeth Borne, a dévoilé la liste de 17 nouveaux projets « d’envergure » associés au plan France 2030.

Ceux-ci contribueront à « faire de la France une nation de rang mondial en cybersécurité ».

Les projets lauréats vont bénéficier de 39 millions d’euros de financements publics.

Ils ont été sélectionnés dans le cadre de 5 appels à projets et à manifestation d’intérêt.

Technologies, données et renseignement sur les menaces

7 des initiatives dévoilées par Jean-Noël Barrot concernent l’appel à projets « soutien au développement de technologies innovantes et critiques en cybersécurité » :

– ADM (Asset Discovery and Monitoring) de Cybelangel
– Projet de sécurisation Snowpack & Alternativ Brighnet exploitant plusieurs brevets du CEA
– Supervision réseau EYE-OT par NANO Corp.
– KICS2, cybersécurité des systèmes critiques, par Systerel, Schneider Electric & Arcys
– Quarks Remote Attestation (QRA) pour objets connectés, une initiative Quarkslab
– Taranix, investigation cyber pour services de police européens, par Synacktiv
– VisoConfiance, projet de visioconférence sécurisée porté par Apizee

Financer l’émergence de projets innovants au sein du Campus Cyber est un autre enjeu. Le projet promu est le suivant :

– CYLVIA, plateforme IA & Cybersécurité portée par Hub France IA, ALEIA & QWAM

Aussi, dans le cadre de l’appel à projets « mutualisation et valorisation de données d’intérêt cyber », les projets suivants ont été sélectionnés :

– SMART-CTI, une initiative pour centres de réponse aux incidents. Chapvision, Beware Cyberlabs, Olfeo, Exatrack & Quarkslab sont parties prenantes.

– SCRED, du renseignement « mutualisé » sur la menace cyber.  Y participent Thales, Sekoia, Harfanglab, Glimps, Geotrend, Snowpack, Filigran, Kor Labs, Telecom Sud Paris & Grenoble INP.

Mieux former aux métiers d’avenir

Les projets concernés par le volet diagnostic de l’appel à manifestation d’intérêt « compétences et métiers d’avenir » sont :

– DiagCyber (analyse des métiers cyber à pourvoir) du Pôle d’excellence cyber
– Chaîne de production 4.0 (fililière « industrie 4.0 ») – Université de Montpellier
– Diagnostic CS&IA -92 (structuration d’une offre de formation cyber et IA pour accroître la compétitivité des entreprises) – CCIR Paris Ile-de-France & CCI Hauts-de-Seine

Un autre appel à manifestation d’intérêt porte sur le volet dispositif visant à adapter l’appareil de formation aux compétences et métiers d’avenir. Les projets mis en avant sont :

– Cyber-Indus du GIP* formation continue et insertion professionnelle (GIP-FCIP)
– Cyberinsa – INSA Centre Val de Loire
– Train-Cyber-Expert de l’Institut Mines-Télécom
– CyberSkills de l’Université Grenoble Alpes

Volet Cyber du plan France 2030

Tous ces projets viennent conforter la stratégie nationale pour la cybersécurité.

Annoncée le 18 février 2021, celle-ci mobilise 1 milliard d’euros dont 720 millions d’euros de financements publics.

Elle vise à tripler le chiffre d’affaires du secteur cyber et à créer 37 000 emplois d’ici 2025.

L’initiative s’inscrit, plus largement, dans le plan d’investissement France 2030. Doté de 30 milliards d’euros, ce plan a été exposé le 12 octobre dernier par Emmanuel Macron.

*Groupement d’intérêt public.

(crédit photo de MM. Van Den Berghe et Barrot @CampusCyberFr)