Cybersécurité : Facebook rend « TMK » open source

Facebook rend open source ses algorithmes « PDQ » et « TMK+PDQF » pour mieux lutter contre le partage de contenus illicites.

Facebook a confirmé rendre open source deux de ses algorithmes de détection de photos et de vidéos similaires ou dupliquées. « PDQ » et « TMK +PDQF » sont concernés.

PDQ est un algorithme de détection de photos inspiré de pHash. Quant à la technologie de « video-matching » TMK (pour Temporal Match Kernel) +PDQF, elle a été développée par l’équipe de Facebook AI Research (FAIR) et des chercheurs de l’Université de Modène et de Reggio d’Émilie (Italie).

Ces algorithmes permettent, par le biais d’une empreinte, de comparer des fichiers par rapport à des exemples connus de contenus illicites (pédopornographie, promotion du terrorisme, etc.).

L’enjeu consiste à mieux lutter contre la diffusion et le partage de contenus illicites.

Disponibles sur GitHub

PDQ et TMK +PDQF sont désormais disponibles sur la plateforme de code partagé GitHub.

« Nos partenaires dans l’industrie, les développeurs et les organisations à but non lucratif peuvent les utiliser pour identifier plus facilement du contenu abusif », ont déclaré les responsables sécurité/intégrité de Facebook dans un billet de blog.

L’écosystème est donc appelé à « partager des empreintes numériques (hashes) qui correspondent à différents types de contenus illicites ».

Le réseau social ambitionne ainsi de rendre sa plateforme et son environnement plus sûrs. Et, par extension, de se conformer aux attentes de régulateurs.

En outre, PDQ et TMK+PDQF « fournissent une couche supplémentaire de protection » qui complète celle de technologies existantes de correspondance (matching) de contenus.

(crédit photo © shutterstock.com)