Data Age 2025 : l’explosion des données profite au cloud

Selon IDC, les octets stockés dans les entreprises représenteront plus de 80% du total mondial à horizon 2025. Une aubaine pour l’écosystème du stockage cloud.

Près de la moitié des données stockées le seront dans le cloud public à horizon 2025. C’est ce que rapporte IDC dans un livre blanc sponsorisé par le fournisseur de systèmes de stockage Seagate. (Source : Data Age 2025 – The Digitalization of the World from Edge to Core).

L’étude s’appuie sur les mesures IDC de la « datasphere » mondiale, couplées à une enquête menée auprès de 2400 dirigeants d’entreprise dans le monde.

Le cabinet d’études américain y révise à la hausse ses prévisions.

Ainsi, le volume total de données pourrait atteindre 175 zettaoctets (175 milliards de teraoctets) en 2025, contre 33 zettaoctets en 2018.

Ces données circulent entre cloud, terminaux/objets connectés (IoT) et périphérie du réseau (edge). Justement, près de 30% des données mondiales nécessiteront un traitement en temps réel, au plus près du lieu où elles sont générées, contre 15% en 2017.

Le stockage ne suit pas le rythme de production de données. IDC estime toutefois que l’industrie va fournir 22 zettaoctets de capacités de stockage d’ici à 2025. Et ce quel que soit le format (HDD, SSD, NVM-flash/autre, optique ou encore stockage sur bande).

La demande s’orienterait surtout vers les disques durs HDD ou Hard Disk Drive (59% en 2025) et les solutions à mémoire flash (26%), SSD ou Solid State Drive inclus. En revanche, le stockage optique (CD, DVD) ne résisterait pas au streaming.

Du datacenter d’entreprise au cloud public

Le marché B2B dope la croissance.

Ainsi les octets stockés dans les entreprises représenteront plus de 80% du total des octets stockés dans le monde en 2025, selon la société d’études.

Dans ce contexte, la transition opérée vers le nuage informatique va s’accélérer.

IDC prévoit ainsi que 49% des données mondiales stockées le seront dans le cloud public à horizon 2025. Un mouvement qui devrait s’exercer au détriment des datacenters traditionnels d’entreprise et du stockage dans les terminaux (endpoints).

En revanche, le stockage à la périphérie du réseau (edge) va lui aussi progresser. Pour une analyse des données là où elles sont générées, plutôt que vers un datacenter tiers.

(crédit photo de une © Solarseven / Shutterstock)