Data.gov indexe désormais 400 000 jeux de données publiques

Dans son rapport 2011, le bureau chargé des services aux citoyens et des technologies innovantes (OCSIT) au sein de l’administration américaine (GSA) dresse un bilan positif de l’initiative Data.gov, un des projets phares de la directive « Open Government ».

Le bureau américain chargé des services aux citoyens et des technologies innovantes (Office of Citizen Services and Innovative Technologies – OCSIT) met l’accent, dans son rapport annuel, sur les succès enregistrés par Data.gov.

Data.gov en chiffres

Au 30 septembre 2011, quelque 389 933 jeux de données étaient disponibles sur le portail de données publiques Data.gov, contre 272 768 fin mai 2010 et 47 lors de son lancement, en mai 2009 à l’initiative de l’administration Obama.

Plus d’un millier d’applications et de mashups développés par des agents fédéraux, des prestataires externes ou encore des développeurs indépendants étaient proposés l’an dernier, contre 237 en 2010.

Par ailleurs, plus de 2 millions de téléchargements ont été effectués par les internautes sur le portail en 2011, contre 652 412 en 2010 (en 2009, Data.gov ne proposait pas d’applications à télécharger).

Data.gov-in-a-Box, une plateforme open source disponible en 2012

Aujourd’hui, Data.gov se présente comme l’un des piliers de l’alliance « Open Data Partnership » regroupant 38 nations. Fort de ce succès, Data.gov sera prochainement décliné en une version open source. En effet, des développeurs installés aux États-Unis et en Inde travaillent à la conception de la plateforme open source Data.gov-in-a-Box. Disponible au début de l’année 2012, celle-ci pourra être utilisée gratuitement par « tout gouvernement » souhaitant fournir en accès libre des données publiques à ses citoyens.

Data.gov et le cloud

Parallèlement à ce projet open source, l’équipe de Data.gov a complété son portail de nouvelles fonctionnalités de cloud computing. Il s’agit de faciliter l’accès et la sauvegarde de données en s’appuyant sur un nuage de serveurs, mais aussi de limiter les coûts liés à la location et à la maintenance de serveurs dédiés.

Ainsi, les agences fédérales américaines peuvent charger plus aisément leurs données et héberger les contenus d’autres administrations publiques pour un coût « raisonnable », selon les termes de l’OCSIT. Quant aux développeurs, ils ont la possibilité de s’appuyer sur des interfaces de programmation (API) pour accéder à leurs données en temps réel, plutôt que de télécharger des fichiers. Enfin, l’intégration des données issues de Data.Gov à d’autres sites web, blogs et réseaux sociaux, est aujourd’hui facilitée.

Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre d’un plan de réforme en 25 points engagé par le gouvernement américain afin d’aider les agences fédérales à améliorer leur efficacité opérationnelle par le biais des technologies de l’information. À travers ce plan, les États-Unis veulent économiser « 3 à 5 milliards de dollars dans quelques années ».