Datacenter 'ideal' ? Le CRIP livre une synthèse 'ouverte'

A l’occasion des journées ItiForums, le club CRIP a présenté un libre blanc sur le « datacenter idéal »,  co-rédigé par  Duquesne Research

La convention itiForums, qui a réuni ces 16 et 17 juin, à Paris, une demi-douzaine de clubs utilisateurs, autour de quelques dizaines de fournisseurs, partenaires et sponsors (*), a été riche en conférences et documents de synthèse.

Un millier de participants ont été enregistrés sur les deux jours, intéressés par des thèmes porteurs tels que les datacenters, les architectures systèmes, l’archivage des documents et des e-mails en particulier, etc.

Parmi les documents de synthèse commentés par leurs auteurs – issus de groupes de travail d’utilisateurs – figure notamment un livre blanc intitulé « Data center : analyse, tendance. Vers le datacenter idéal« . Ce « pavé » de 80 pages, abondamment illustré de tableaux et d’histogrammes, a été initié par des groupes de travail du CRIP (Club des Responsables d’Infrastructure et de Production), autour notamment de Claude Coriat (groupe Renault), vice-président de ce club d’utilisateurs.

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Ce document de synthèse repose, pour l’essentiel, sur une enquête auprès de la soixantaine d’adhérents de ce club, répartis en 5 groupes.

En résumé, il ressort tout d’abord qu »‘il existe peu de « véritablement gros datacenters » (plus de 1.000 m2 de surface), mais beaucoup de petits sites IT (qu’il est souvent question de remanier, concentrer, consolider)« , commente Emmanuel Besluau, consultant senior de Duquesne Research. Les taux de remplissage sont élevés, si l’on n’est pas déjà au bord de la saturation -souvent! Les solutions de virtualisation des systèmes s’avèrent efficaces et pertinentes. Mais pas suffisantes. Alors se pose la question : réhabiliter? reconstruire plus grand ou… louer? Et comment régler « définitivement »,la question de la dissipation de chaleur et du surcoût du refroidissement? A quel prix, et dans quels délais?

Tout un chapitre est précisément dédié à la conception du « data center », à la prise en compte de sites miroirs, avec évaluation des risques, plan de continuité, etc. En fait, le nombre de sociétés qui ont un datacenter distant est faible (15 à 20 % des entreprises du panel). Le besoin d’un site protégé, distant existe bien, mais il n’est pas monnaie courante.

Autres points abordés : l’organisation de ces sites informatiques, leur positionnement en fonction des applications. Et également leur localisation (région, pays avec quel contexte économique, géopolitique).

Un chapitre est dédié à l’impact des technologies, recensant les difficultés rencontrées, la dialectique de l’efficacité énergétique (le fameux PUE), en fonction de l’énergie nécessaire pour la climatisation, le refroidissement, à défaut de ‘free cooling‘ etc..

( A suivre) ___ (*) dont Accenture, HDS, IBM, VMware (EMC), Sun Microsystems… –mais également des sociétés spécialisées dans l’ingénierie des datacenters, comme APL France.