Datacenters : Microsoft pourrait limiter ses ambitions britanniques

Le Brexit n’aurait pas que du bon pour les multinationales. Microsoft s’inquiète ainsi des frais d’importation futurs des serveurs équipant ses datacenters britanniques.

Le Brexit continue à faire des remous dans le monde IT. Jusque-là, les grands acteurs du secteur se sont montrés plutôt optimistes, en optant pour un renforcement de leurs positions au Royaume-Uni. Les multinationales font en effet le pari que si fermeture il y a, elle ne touchera pas l’export. De plus, le gouvernement britannique promet des baisses substantielles de charges aux entreprises.

Oui, mais voilà, les coûts pourraient aussi exploser. Un élément qui commence à effrayer certains acteurs. Dont Microsoft. TechRepublic rapporte ainsi que la firme de Redmond s’inquiète de la montée possible des coûts des serveurs équipant ses datacenters.

Le problème des taxes d’importation

Owan Larter, responsable des affaires gouvernementales chez Microsoft pour le marché britannique, n’y va pas par quatre chemins : « Si, soudainement, il y a des taxes d’importation énormes sur les serveurs rack en provenance de Chine ou d’Europe de l’Est, où beaucoup d’entre eux sont assemblés, cela pourrait changer nos décisions d’investissement et peut-être nous décider à construire nos datacenters dans d’autres pays européens. »

Microsoft appelle donc directement le Royaume-Uni à être très prudent concernant les taxes d’importation appliquées sur ce type de matériel.

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