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DataDome : l’anti-bot origine France lève 38 M€

Détecter le trafic des bots… et le monétiser ? Le deuxième aspect* n’est plus présent dans la communication de DataDome. Il l’était lorsque l’entreprise avait bouclé aussi bien son tour d’amorçage (1 M€ fin 2016) que sa levée de fonds de série A (2,5 M€ début 2018).

Le fonds ISAI avait emmené cette dernière opération. Il était resté dans la boucle pour la série B (30 M€), aux côtés notamment d’Elephant Ventures. L’un et l’autre sont restés de la partie pour la série C, tout juste officialisée, à 42 M$ (environ 38 M€), avec InfraVia Growth au lead.

Pour implémenter la solution anti-bots de DataDome, on utilise directement l’API ou on installe des modules serveur (une vingtaine disponible, d’Akamai à Vercel). Côté client, il y a des SDK iOS, Android, Flutter et React Native. Leur principale fonction : afficher un CAPTCHA – maison – pour les requêtes que bloque DataDome.

Fraude, disponibilité, empreinte carbone… Les mille pourquoi de la « chasse aux bots »

Les règles de détection se répartissent en quatre catégories : signatures, comportement, réputation et détection de scanners de vulnérabilités. On peut les paramétrer, tout comme éventuellement les endpoints DataDome à exploiter (par défaut, le plus proche).

Hors frais d’installation, la tarification en facturation annuelle démarre à 2890 €/mois. À ce prix, entre autres, pas de protection des apps mobiles, de SSO, de piste d’audit (2 ans d’historique), de webhooks, etc.

La tarification d’origine était de 50 à 700 €/mois, essentiellement en fonction du nombre d’éléments à analyser. Le tandem dirigeant, lui, n’a pas changé : DataDome est toujours piloté par ses fondateurs Benjamin Fabre et Fabien Grenier. Le duo avait auparavant créé TrendyBuzz (écoute et analyse des médias sociaux), vendu en 2014 à Linkfluence.

Parmi les clients que DataDome met en lumière :

– SNCF Connect & Tech pour réduire les coûts et l’empreinte carbone liés au scraping
– Pierre Fabre USA contre la fraude
– Loveholidays (agence de voyages britannique) pour améliorer la disponibilité de ses services de réservation
– Verspieren contre le credential stuffing

* Cette brique se destinait aux entreprises ignorant dans quelle mesure leurs contenus pouvaient en intéresser d’autres. La mise en relation avec ces « parties intéressées » (éditeurs d’outils de BI, experts SEO, services de génération de leads…) se faisait par l’intermédiaire d’une place de marché.

Photo d’illustration © bsd studio – Adobe Stock

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