Dataflex : Microsoft clarifie son approche low code

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Data, intégrations, sécurité… Microsoft apporte des précisions sur les offres Dataflex et Dataflex Pro qu’il a présentées la semaine passée.

Quelle différence entre Dataflex et Dataflex Pro ? Microsoft avait laissé des zones d’ombre la semaine passée lorsqu’il avait présenté les deux produits, à l’occasion de sa conférence Inspire.

Le groupe américain vient d’apporter des précisions. Et cela commence par un renommage : Dataflex s’appelle désormais Dataflex for Teams. Cela reflète mieux sa fonction : apporter une plate-forme de données pour permettre le développement low code avec Power Apps sans quitter la messagerie.

Dataflex for Teams

Quant à Dataflex Pro, il s’agit du nouveau nom de Common Data Service. Il s’agit là aussi d’une plate-forme de données, mais au périmètre plus large. Elle couvre en l’occurrence les écosystèmes Microsoft 365, Azure et Dynamics 365.

Common Data Service

Non inclus avec Teams, Dataflex Pro offre davantage de possibilités. Par exemple, sur le volet data :

  • Prise en charge des données non relationnelles
  • Data lake géré
  • Recherche par pertinence
  • Accès aux données hors ligne sur mobile

Sur la partie développement d’applications :

  • Prise en charge des rapports paginés
  • Intégration de workflows
  • API et plug-in
  • Applications pilotées par modèle (à venir « cette année » dans Dataflex for Teams ; pour le moment, il faut se contenter des applications de canevas)

Au niveau des environnements (conteneurs logiques) qui hébergent les applications et les données :

  • Nombre d’environnements illimité par équipe, avec des capacités adaptées de type copie
  • Jusqu’à 4 To de données par environnement (vs 2 Go sur Dataflex for Teams)

En matière de sécurité :

  • Capacités d’audit (en plus de la journalisation intégrée à Dataflex for Teams)
  • Options supplémentaires pour les rôles d’utilisateur et d’administrateur, Dataflex Pro n’étant pas spécifique à Teams
  • Possibilité d’importer des clés de chiffrement
  • Prise en charge des systèmes d’authentification hérités

Enfin, sur l’intégration :

  • Export vers des data lakes
  • Transfert d’événements vers un bus de services ou via webhooks
  • Intégration avec SQL Server
  • Synchronisation avec les serveurs Exchange et POP3

Illustrations © Microsoft