Debian, OS par défaut du cloud Google Compute Engine

« Aujourd’hui, nous ajoutons les images Debian pour Google Compute Engine ». C’est ainsi que Debian est devenu l’OS du cloud de Google.

Google Compute Engine, la plateforme de cloud IaaS (Infrastructure-as-a-Service) annoncée en juin 2012, a choisi son système d’exploitation par défaut : Debian.

Google a tranché. Le projet de cloud concurrent d’Amazon Web Services (AWS) et de Windows Azure supportait jusqu’à présent les OS Linux CentOS, Debian et Ubuntu (dérivé de Debian). C’est finalement Debian qui sera la distribution Linux support des instances Compute Engine.

Debian OS de Google Compute Engine

Les équipes de Google ont été séduites par Wheezy, la récente version 7.0 de Debian. Le successeur de Squeeze (Debian 6.0) est marqué par l’amélioration de la compatibilité 32/64 bits, de la sécurité, et par les retours positifs de la communauté.

Les développeurs de Debian ont également travaillé avec Google – qui par ailleurs est un important contributeur au code de Debian – pour renforcer le support des deux versions, 6.0 et 7.0, afin en particulier de faciliter la migration des workloads Debian vers Compute Engine.

Les évolutions de Google Compute Engine

Google Compute Engine propose à ses clients un nouveau package support Google Gold Support pour 400 dollars par mois. Il propose également une version améliorée de sa console Google Cloud Console, pour l’administration des services Google Cloud Platform via une interface unique.

Deux nouvelles zones sont supportées en Europe afin de réduire la latence. Cinq nouvelles familles d’instances et 16 nouveaux types d’instance sont introduits.

Parmi les autres améliorations apportées à Compute Engine figurent en option la capacité de booter sur un disque persistent monté comme la racine (root) du file system ; les snashots de disques persistants ; l’attachement/détachement de disques persistants à partir d’instances en cours d’exécution ; ou encore le test (check) et la restauration à la demande du contenu de disques persistants sur le réseau.


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