Depuis 2000, la Toile ne cesse d’être envahie de ‘malwares’

En six ans à peine, la Toile s’est transformée en un nid d’infections
virales. Une analyse des PandaLabs

25.818%: c’est le pourcentage spectaculaire de l’augmentation des malwares depuis 2000. Un chiffre indicateur de la ‘pandémie virale’ qui sévit depuis lors.

« Ce chiffre nous confirme que le nombre de ‘malwares’ actuellement en circulation est plus élevé qu’il ne l’a jamais été. Et cette tendance n’est pas prête de s’inverser« , commente Luis Corrons, directeur technique de PandaLabs.

Dans le même temps, les attaques virales ont pris une toute autre forme. En 2000, les virus concentrent 81% des attaques. Six ans plus tard, ils n’en représentent plus qu’1%. Le pourcentage de trojan (cheval de Troie) a, quant à lui, bondi passant de 14 à 53%.

Pour le directeur technique de PandaLabs, l’explication est claire. Selon lui, « Le changement des types de malwares utilisés est dû aux nouveaux objectifs des créateurs de malwares (?). Les chevaux de Troie sont une arme de choix pour tous les cybercriminels qui infectent silencieusement les ordinateurs pour s’enrichir frauduleusement ».

Les vers, loin d’être restés inactifs ont connu une période faste entre 2002 et 2005. Luis Chorrons précise que ces derniers s’appuient surtout sur les messagerie instantanées, véritables têtes de pont à partir desquelles se sont propagées des épidémies massives.

L’année 2002, de sombre mémoire, demeure l’année de ‘naissance’ des sypwares. Avec ces codes malicieux, les pirates dérobent les données personnelles des utilisateurs. Leur augmentation reste liée à la croissance malware.

Le contexte reste plus que jamais favorable au virus en tous genres : au mois de mai, Google constate que 10% des sites web hébergent des codes malicieux, les trojan bancaires se multiplient, 7.000 nouveaux spyware voient le jour etc. La tendance ne risque pas de s’inverser.