Des données sur l’hélicoptère d’Obama sont retrouvées… en Iran

Après un mp3 contenant les positions des troupes américaines en Afghanistan ce sont des informations Top-secret qui ont été retracées en Iran. La Maison blanche aurait-elle des problèmes de plomberie ?

Etrange article que celui de Computerworld. Le site révèle que des informations classées par les autorités américaines se sont retrouvées sur les réseaux p2p. Des données retrouvées sur un ordinateur iranien, la Marine américaine accuse le coup puisque la faille daterait de l’été dernier.

C’est à Téhéran, la capitale de l’Iran que des informations a priori frappées du sceau Secret Defense se sont retrouvées sur un réseau peer-to-peer accessible à tous. Un réseau destiné en principe à l’échange de musique, vidéos et autres contenus mais qui contient des informations bien particulières.

Selon certains, la fuite proviendrait d’une société américaine basée dans le Maryland ayant passé contrat avec l’armée.

Grâce à une IP iranienne, des experts ont pu retracer l’information et comprendre (mais un peu tard) que d’autres informations sensibles de ce type étaient également présentes comme des documents sur le système de flottaison de Marine One (l’hélicoptère présidentiel officiel du président américain). Des données encore disponibles la semaine dernière explique la société Tiversa qui a fait la découverte.

Un fait qui rappelle sans équivoque le cas de Chris Ogle, un néo-zélandais de 29 ans qui avait eu la belle surprise en consultant son baladeur MP3 fraîchement acheté sur eBay de découvrir pas moins de 60 pages d’informations militaires sensibles en provenance des Etats-Unis.

Au menu de ce James Bond de circonstance : des données ainsi que les coordonnées de militaires, des informations sur des briefings et même la localisation de certains matériels pour les troupes en place hors des Etats-Unis. Une mine d’informations sur les « Boys » américains déployés en Afghanistan et en Irak datant de 2005.

Des fuites qui ne sont pas que l’apanage des organismes gouvernementaux, outre les entreprises britanniques et allemandes, ce sont parfois les professionnels qui perdent des informations hautement sensibles. C’est ce que rapporte le site Wired en relayant les travaux de ce professeur du Center for Digital Strategies du Dartmouth College (New Hampshire). Le chercheur reporte qu’il a découvert pas moins d’une centaine de dossiers médicaux provenant d’hôpitaux, cliniques ou autres sur des réseaux p2p.

Eric Johnson le directeur de l’Université explique que des numéros de sécurité sociale, des dates de naissance, diagnostic d’assurance et autres étaient librement disponibles si on sait comment chercher. De même, d es évaluations psychiatriques, tests HIV, cancers d’environ 20.000 patients étaient également visible s.

Une découverte qui fait froid dans le dos si de telles données étaient utilisées à des fins criminelles ou commerciales. Elle souligne en tout cas le manque de clairvoyance de certaines institutions officielles quant à la préservation de leurs données.