DevOps : Canonical pousse Juju avec ou sans Kubernetes

Canonical élargit la communication sur son service d’orchestration Juju. Avec un mot d’ordre : l’universalité, au-delà des infrastructures Kubernetes.

Canonical accentue sa communication à propos de Juju.

Début novembre, Mark Shuttleworth en avait modifié la description sur GitHub. Il l’avait rendue plus précise. D’« outil DevOps » destiné au pilotage des architectures applicatives, Juju devenait un « gestionnaire de cycle de vie d’opérateurs ».

Les opérateurs en question se sont développés avec l’essor de Kubernetes. Ils font office de contrôleurs « sur mesure » permettant d’automatiser la gestion des applications et de leurs composants. On leur fournit une configuration de haut niveau qu’ils traduisent en actions de bas niveau à partir des bonnes pratiques intégrées à leur logique.

À travers Juju, Canonical a étendu cette approche aux applications non conteneurisées. Elle englobe aujourd’hui des plates-formes de cloud public (AWS, Azure, Google, Oracle), ainsi qu’OpenStack, VMware et les substrats bare metal. Un opérateur conçu pour ce type d’environnement* « peut partager 95 % de son code » avec sa variante Kubernetes, nous affirme-t-on.

Open Operator Collection : de la matière pour Juju

Ressource majeure pour Juju : l’Open Operator Collection. Les opérateurs que regroupe cette plate-forme communautaire sont distribués sous forme de charmes (représentations de services). On pouvait encore récemment les classer par ordre alphabétique ou antialphabétique. Des catégories « Tous », « Linux » et « Kubernetes » s’y sont substituées.

Charmhub catégories avant

Charmhub catégories

Canonical a assorti la démarche d’un post qui officialise l’ouverture de l’Open Operator Collection aux applications « traditionnelles ». L’annonce intervient peu avant la KubeCon + CloudNativeCon North America.

Au-delà du cycle de vie des applications, il s'agit d'assurer leur intégration. L'Open Operator Collection favorise cet aspect en donnant accès à des charmes standardisés, réutilisables et éventuellement open source.

Opérateurs topologie Juju
Les architectures se définissent à partir de points de terminaison dont on spécifie le type et la « direction » (sens des flux de données).