DevOps : le niveau de maturité des organisations augmente

Le nombre d’organisations avancées en matière de développement, livraison et exploitation de logiciels a presque triplé en un an, selon DORA.

Désormais filiale de Google Cloud, DORA (DevOps Research and Assessment) a publié son rapport annuel sur le niveau de maturité des organisations concernant les pratiques associant développement et exploitation de logiciels.

L’enquête* est le fruit de recherches effectuées auprès de 31 000 professionnels IT dans le monde.

Premier enseignement : 20% des répondants font désormais partie des équipes les plus avancées (« elite performers ») en matière de DevOps. Une proportion en hausse de 13 points par rapport à l’an dernier.

Ces équipes déclarent effectuer des déploiements à la demande chaque jour. A titre de comparaison, les moins performants dans ce domaine (12% de « low performers ») déploient du code entre une fois par mois et une fois tous les six mois.

Pour le plus grand nombre (44% de « medium performers »), la fréquence des déploiements varie entre une fois par semaine et une fois par mois. Pour d’autres encore (23% de « high performers »), elle varie entre une fois par jour et une fois par semaine.

DevOps et Cloud

Le rapport DORA indique également que les plus avancés ont besoin de moins d’une journée pour modifier une application, contre un à six mois pour les moins performants.

Par ailleurs, le taux d’échec associé à des changements dans les applications/services varie de 0% à 15% pour les équipes DevOps les plus avancées, contre 46% à 60% pour les moins performantes.

De surcroît, les plus avancés en matière de DevOps seraient en mesure de relancer un service après un incident informatique « 2 604 fois plus rapidement » que les moins performants.

Enfin, le rapport relève que les plus avancés sont 24 fois plus susceptibles de respecter les principes du cloud tels que définis par le NIST (National Institute of Standards and Technology) américain.

Ils auraient ainsi 2,6 fois plus de chances d’estimer avec précision le coût d’exploitation des logiciels. Et, par extension, d’identifier plus facilement leurs applications les plus coûteuses, tout en restant dans le cadre des budgets DevOps alloués.

Les résultats sont-ils au rendez-vous ?

Selon une autre enquête (de HBR Analytic Services pour Google Cloud), 86% des décideurs IT et métiers interrogés pensent qu’il est important de développer et mettre en production rapidement de nouvelles applications. Toutefois, 10% seulement jugent réussis les développements applicatifs et mises en production rapides menés par leur organisation.

* « 2019 Accelerate State of DevOps »