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DevSecOps : Snyk plie mais ne rompt pas

L’entreprise de cybersécurité Snyk, qui a levé 530 millions de dollars en série F et triplé sa valorisation l’an dernier, a depuis supprimé près de 4% de son effectif d’alors.

Snyk a ainsi rejoint la liste des licornes cyber (valorisées plus de 1 milliard $) qui taillent dans leurs effectifs dans le but de rester compétitive malgré les soubresauts du marché.

Lacework, Cybereason, Deep Instinct ou encore OneTrust font partie de ces entreprises appréciées des sociétes du capital-risque qui ont récemment licencié, a relevé CRN.

Qu’en est-il pour Snyk ?

« Réaligner » les équipes

L’entreprise basée aux Etats-Unis, à Boston, a démarré son activité en 2015 à Londres et à Tel Aviv. Elle s’est spécialisée dans le logiciel et l’approche DevSecOps (développement, sécurité et opérations informatiques) avec le soutien d’investisseurs puissants.

« Au cours des 18 derniers mois seulement, nous avons augmenté notre base clients de plus de 100%, triplé la taille de notre équipe, acquis six sociétés et ajouté à notre plateforme de sécurité pour développeurs cinq produits », a déclaré Peter McKay, CEO de Snyk.

Et d’ajouter dans son billet de blog : « ce succès a été obtenu en grande partie durant une conjoncture économique favorable. Mais nous devons maintenant affronter ensemble des vents contraires sur l’économie pour que progresse notre croissance continue ».

« En conséquence, au cours du dernier trimestre, nous avons apporté des modifications à l’équipe Snyk. 30 personnes ont été [directement] impactées », a précisé le dirigeant.

Aussi, les directions ingénierie, produit et finance de Snyk ont été appelées à « réaligner » leurs équipes avec les objectifs stratégiques de l’entreprise.

La cybersécurité reste l’un des principaux moteurs de croissance du secteur IT.

Par ailleurs, selon une étude Gartner, les tensions géopolitiques et l’élévation du risque cyber entraveraient peu la croissance des dépenses technologiques mondiales. Malgré l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les difficultés d’approvisionnement et la pénurie de profils IT.

Snyk, pour sa part, ambitionne un flux de trésorerie positif à horizon 2024.

(crédit photo @snyksec)

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