Dictymatec ou la protection des documents

Comment protéger le contenu des documents ? Dictymatec, jeune société
française, apporte sa solution qui associe cryptage, token et viewer

Notes de la direction, rapports financiers, ressources humaines, réponses aux appels d’offres, supports de formation? Les documents sont nombreux dans l’entreprise, certains sont stratégiques et/ou confidentiels, mais comment les protéger ?

Dictymatec, jeune société française créée en 2003 autour de l’éditique (automatisation de la production de documents) s’est rapidement préoccupée de cette interrogation des entreprises qui cherchent à protéger leurs documents.

En réponse, elle propose ‘Document Protect‘, une solution de protection universelle des documents électroniques, qui repose sur deux piliers :

– la gestion de la sécurisation avec Document Protect Manager, pour assurer la protection des documents par cryptage associé à un profil utilisateur paramétré dans un token;

– un ‘viewerDocument Protect Viewer, pour visualiser le document sur le poste de travail, qui reconnaît plus de 400 formats (grâce à l’intégration du moteur OutSidelnde Stellent), accepte le token, et peut interdire les modifications, extractions, impression, etc.

Comme l’indique Laurent Valatx, directeur général de Dictymatec : « Notre solution a l’avantage de la simplicité. Il suffit de crypter le document natif à l’aide d’un simple clic droit pour accéder à notre interface. »

Et de citer l’exemple de ce centre de formation qui a protégé ainsi ses supports de cours et qui fournit à ses élèves le token pour visualiser ses cours. Ces derniers peuvent les diffuser, mais les copies ne disposent pas du viewer et ceux qui les reçoivent n’ont pas d’identifiant.

« Nous sommes des experts de l’éditique, mais la question de la sécurité est trop souvent oubliée dans les solutions d’édition automatique des documents, qu’il s’agisse de formats numériques de documents, de services web ou des questions de protection intellectuelle. »

« Pour restreindre le nombre de personne qui peuvent voir un document, il n’y a qu’une solution, restreindre le moyen de le voir? »

Pour cela, Document Protect se base donc sur une clé de protection matérielle, le token (une technologie Aladdin), qui associe une clé de cryptage / décryptage et un profil. Le viewer est un programme standard pour visualiser le document numérique sur le poste, généralement disponible en libre téléchargement dans l’entreprise, mais qui va devoir reconnaître le token et son protocole de protection PKCS11, un standard.

« Nos clients sont surtout des grands comptes atteints d’une certaine forme de paranoïa. Ils veulent protéger tous les documents et notes internes qui transitent par le siège social. »

Comment Dictymatec voit-elle évoluer ses marchés ?

« Sur l’éditique, c’est surtout la dématérialisation, l’envoie de documents en PDF et éventuellement la publication sur le web et parfois en SMS, afin de réduire les coûts de publication papier. »

« PourDocument Protect, nous cherchons à interfacer plus facilement notre solution avec les infrastructures existantes, ainsi qu’avec les annuaires LDAP pour simplifier la récupération des profils utilisateurs.La sécurité ne peut marcher que si elle n’est pas trop contraignante? »

Mais comment réagir face à l’intégration du cryptage dans le système d’exploitation ou même dans le hardware ? « C’est un problème de qualité de l’offre. Les éditeurs généralistes n’ont pas vocation à faire des produits. C’est pourquoi avec notre réseau de partenaire nous ciblons les grands et petits ERP.«