La semaine dernière à Paris, Gerald Karsenti, Pdg de HP France déclarait, lors d’un évènement conjoint avec l’intégrateur Antemeta, que « l’année 2015 sera celle du flash ». A quelques milliers de kilomètres de là, la grand messe de HP à Las Vegas, Discover 2015, consacre cette prophétie en annonçant plusieurs évolutions sur les offres de stockage totalement flash.
Les baies fonctionnent avec la version 5 de l’ASIC Thin Express qui fournit des fonctionnalités de déduplication, de protection des données et de détection des erreurs. On notera aussi la capacité à fédérer des ressources de stockage composées à la fois de flash et de baies de stockage traditionnelles. A travers la fonction Peer Motion, il est possible d’agréger ainsi 4 baies HP 3Par Storserve de la série 20000 et d’obtenir un pool de stockage de 60 Po capable de traiter jusqu’à 10 millions d’IOS à un débit de 300 Go par seconde. Cette fédération s’étend aux baies tierces, comme EMC Clariion, VNX, VMAX ; HDS TagmaStore NSC, TagmaStore UPS, UPS V, USP VM et VSP.
Le prix de ces baies débute à partir de 75 000 dollars et elles seront livrables à compter du mois d’août. Une tarification agressive qui, selon Craig Nunes, directeur technique de l’activité stockage chez HP, permet de se « rapprocher du prix au Go du disque traditionnel (à 15 000 tours/minute) pour atteindre 1,5 dollars au Go ». Et de promettre « le début de la fin pour les disques à 10 000 tours/minute ». Pour cela, le responsable souligne que les évolutions matérielles ont été très importantes ces dernières années. Les capacités des SSD ont progressé en passant de quelques centaines de Go pour aboutir aujourd’hui à des disques de 3,84 To (3,2 To effectifs). Pour mémoire, il s’agit d’un doublement de capacité pour les SSD en l’espace de quelques mois. En juillet dernier, HP proposait des disques de 1,92 To (1,8 To effectifs).
Les SSD de 3,84 To reposent sur la technologie cMLC (consumer MLC) plus accessible financièrement que la technologie SLC. Mais, Milan Shetti, le vice-président en charge de l’activité stockage de HP, avertit les responsables informatiques : « le prix au Go n’est qu’un des aspects du problème quand on parle du stockage flash, il faut également prendre en considération le TCO global au sein du datacenter. Le stockage flash se montre moins gourmand en énergie pour plus de densité et de performances ».
Sur le plan des usages, les baies full flash restent majoritairement utilisées pour de la consolidation de bases de données « avec des jeux de données allant de 500 Go à 1 To », précise Craig Nunes. Vient ensuite la virtualisation du poste de travail et des serveurs. Mais une fois l’adoption passée, d’autres applications plus critiques sont éligibles au stockage flash, constate le directeur technique. Et cette adoption est en pleine croissance selon lui : sur la base installée des clients HP en Europe, environ 18 % d’entre elle serait en train de basculer vers des solutions complétement flash ou hybrides. « Dans certains pays, le taux de migration est plus important pour représenter environ 60 % », précise Craig Nunes, en désignant le marché français très en pointe dans ce domaine.
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