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La distribution Linux CoreOS intégrant Docker passe en version bêta

Après avoir fait couler beaucoup d’encre, la technologie Open Source Docker commence son intégration dans les distributions Linux. Si Canonical a intégré à Ubuntu ce système de « containerisation », tout comme Red Hat, c’est au tour de CoreOS, le système d’exploitation dédié au datacenter de faire ses premiers pas avec Docker. La distribution Linux pour le déploiement massif de serveurs vient de publier une version bêta intégrant Docker en mode 0.10. Le groupe autour de CoreOS a passé neuf mois et plus de 150 release de la version Alpha avant de lancer la distribution en mode bêta. CoreOS est né au début 2013 avec le soutien financier de capitaux-risqueurs, Andreessen Horowitz et Sequoia Capital.

Pour mémoire, Docker a vu le jour en mars 2013 avec les travaux du fournisseur de PaaS, Dotcloud. Il se définit comme une alternative à la virtualisation des serveurs. Pour Solomon Hykes, fondateur de Dotcloud, « Docker est un système de packaging qui permet de prendre n’importe quel code source, n’importe quelle application et de l’envelopper, avec toutes ses dépendances, dans un objet unique, « self-contained », que l’on peut déplacer et faire tourner sur n’importe quel serveur, n’importe où sur la planète ». Ce système a acquis une certaine popularité auprès des développeurs et des responsables informatiques engagés dans une démarche Devops, laquelle vise à aligner le développement d’applications avec les besoins métiers.

Une inspiration de Facebook, Google et Twitter

Si Docker fonctionne sur de nombreuses variantes de Linux comme vu précédemment, le projet CoreOS fournit une version qui est conçue spécifiquement pour Docker. La distribution supporte les clusters et les techniques utilisées par les géants du web pour faire fonctionner des services à grande échelle. « Les stratégies et les architectures qui influencent CoreOS donnent aux entreprises comme Google, Facebook et Twitter la possibilité de gérer leurs services à grande échelle avec une haute résilience », peut-on lire sur le site de CoreOS. Il ajoute : « Nous avons installés correctement ces recommandations, de sorte qu’il n’y a plus besoin de passer par le lent apprentissage du processus de construction de l’infrastructure. »

En utilisant, les conteneurs Docker pour gérer l’ensemble des demandes, CoreOS revendique une taille moins importante en utilisant moins de mémoire (quasiment 50% de RAM selon le site) que d’autres distributions. « CoreOS fonctionne sur le matériel existant ou pour la plupart des fournisseurs de cloud (dont OpenStack) », souligne le site.

A lire aussi :

Radar IT : ElasticBox, l’autre Docker ; eBay à tout vent ; Reuters abuzzé ; Scada gaga ; l’analogique US condamné

Avec Project Atomic, Red Hat propose une alternative à Docker

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