DM&P défie Intel avec un Arduino x86 à 39 dollars

La x86Duino est une offre compatible Arduino livrée au prix de 39 dollars. Un concurrent sérieux pour la Galileo d’Intel, plus onéreuse.

La carte mère Galileo d’Intel, dédiée à la communauté Arduino (voir « Galileo : l’Arduino x86 d’Intel arrive chez les distributeurs »), a trouvé un premier concurrent de poids, venu directement d’Asie, la x86Duino.

Là où l’offre d’Intel s’appuie sur un nouveau composant, le SoC Quark X1000, le Taiwanais DM&P utilise une déclinaison modernisée de son Vortex86. Le Vortex86EX est une puce compatible x86, pourvue d’une FPU et capable de gérer la mémoire DDR3, un périphérique SATA, de l’USB 2.0 et une carte PCI Express.

Orientée électronique embarquée, cette électronique est dépourvue de composant vidéo intégré, mais propose une large gamme d’entrées sorties : interfaces I²C, SPI, CAN, ADC et de contrôle de moteurs, 10 ports COM, etc. Au total, la carte dispose de 80 pins programmables.

Le tout est cadencé à 300 MHz et assisté de 128 Mo de RAM et de 8 Mo de flash (contre 400 MHz, 256 Mo de RAM et 8 Mo de flash pour la Galileo d’Intel). Les plans de la carte mère (et les logiciels associés) sont accessibles sous licence open source.

Une offre bien moins chère

Là où l’offre de DM&P se démarque, c’est sur le prix. La carte mère 86Duino Zero est en effet accessible pour environ 39 dollars, contre 69,9 dollars pour l’offre d’Intel. Le module processeur (Vortex86EX SOM-128-EX), qui se montrera fort utile lors de la mise en production d’un projet, est pour sa part accessible pour environ 32 dollars.

Enfin, une mouture de la carte mère équipée d’un boitier pourvu d’une plate-forme de prototypage complète (6Duino EduCake) est livrée pour environ 49 dollars.

Des tarifs particulièrement compétitifs, même s’il faudra compter avec des frais de port élevés, ces produits étant envoyés directement de Taïwan.

Petit détail avec lequel il faudra également compter : le processeur Vortex86 est de la classe 586 et ne se montre pas totalement compatible avec les Pentium. Il demeure toutefois compatible avec DOS, Windows et divers systèmes d’exploitation temps réel. Pour Linux, il faudra veiller à adopter une mouture compilée pour des puces 486, faute de quoi les plantages sont garantis.

Crédit photo : © DM&P


Voir aussi
Quiz Silicon.fr – La high-tech dans les transports