Gestion de données : la SODA Foundation lance son framework

La SODA Foundation (ex-OpenSDS) dévoile la v1 d’un framework hébergé par ses soins pour faciliter la mobilité des données de la périphérie vers le cloud.

La SODA Foundation (anciennement OpenSDS), communauté open source placée sous l’égide de la Fondation Linux, a annoncé le lancement de SODA Faroe. C’est la version 1.0 de son framework de gestion de données pour environnements cloud hybrides.

Le logiciel, hébergé par ses soins, prend en charge le stockage par blocs, le stockage de fichiers et d’objets. Il fournit un contrôle multicloud des données, la télémétrie et la gestion de ressources de stockage. Il inclut aussi une interface de stockage de conteneurs (CSI, Container Storage Interface) pour simplifier sa gestion avec Kubernetes.

Pour Steven Tan, président de la Fondation SODA et vice-président et CTO Cloud Solution chez Futurewei (filiale de Huawei), l’objectif du projet est clair. Il s’agit de « fournir un cadre neutre qui permette aux vendeurs comme aux utilisateurs de contribuer à la création et à l’intégration de solutions de gestion des données ». Ce cadre open data doit ainsi faciliter la mobilité des données de la périphérie (edge) vers le cœur du réseau et le cloud.

La SODA Foundation a également annoncé qu’elle va inclure plusieurs logiciels open source et normes pour pousser ses efforts sur différentes plateformes.

China Unicom, IBM, Scality, Sony, Wipro…

« La confidentialité et le traitement des données font partie des priorités de chaque entreprise », a déclaré Mike Dolan, vice-président et directeur des projets de la Fondation Linux. « Grâce à de nouveaux engagements, de fournisseurs et d’utilisateurs finaux, et à une portée élargie pour intégrer des logiciels et des standards, nous pensons que cette communauté aura un fort impact dans les mois et les années à venir », a-t-il ajouté.

SODA Foundation compte parmi ses membres fondateurs et adhérents : Scality, spécialiste du stockage objet fondé en France et basé à San Francisco, les groupes chinois CCB Fintech et China Unicom, les firmes japonaises Fujitsu, NTT Communications, Sony et Toyota Motor Corporation. Les groupes IT indien Wipro et américain IBM sont aussi impliqués.

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