Dossier BI : un marché de 1,71 milliard d’euros

0

Etat des lieux de la BI (Business Intelligence) en France,

Plus de BI pour les finances et pour plus d’utilisateurs

Page 1 ? Sommaire

Page 2 : La BI française croît de 14 % en 2007

Page 3 : La BI dans l’entreprise et les niveaux de maturité

Page 4 : La Business Intelligence, pour qui ? Pour quoi faire ?

Page 6 : Un marché immature en pleine évolution

Page 7 : Plus quatre milliards de dollars pour le CPM !

Page 8 : Quels autres leviers et secteurs économiques promettent le plus ?

Page 9 : Le mid-market réclame aussi une BI évoluée

Page 10 : Et si la BI finissait par se diluer dans les progiciels?

Les projets d’évolution des applications BI installées montrent les tendances majeures des mois à venir. On voit remonter la gestion de la production et la généralisation à presque tous, mais si peu?

Les estimations de marché annoncent une croissance enviable et durable de la BI. Mais sur quelles évolutions les entreprises sont-elles prêtes à investir en priorité ? Si ces chiffres de l’enquête IDC sur la BI concernaient l’année 2007, la plupart de ces projets ne sont pas datés. De plus, certains d’entre eux nécessitent des chantiers de plusieurs mois.

La BI alimente les projets BI

Les résultats de l’enquête montrent que les extensions fonctionnelles arrivent en tête à 56 %, prouvant que les entreprises sont satisfaites de la BI et souhaitent aller plus loin avec ce type d’outil, et même passer à une nouvelle version de l’application existante (49 % des réponses). Autres indices de satisfaction, elles souhaitent en ouvrir l’accès à plus d’utilisateurs (46 %), et la généraliser pour le suivi de nouvelles activités (45 %), ou déployer une nouvelle application décisionnelle (31 %).

Ces applications, gourmandes en puissance brute et reposant sur une infrastructure de données, amènent souvent les informaticiens à repenser leur infrastructure de données, et toujours à se pencher sur la qualité des informations utilisées. Rien d’étonnant alors dans le désir des sociétés d’installer une version plus récente de leur base de données (27 %), de créer de nouveaux entrepôts de données (27 %), de consolider l’architecture décisionnelle reposant souvent sur plusieurs outils BI (22 %), ou carrément changer de base de données (7 %) ou d’application décisionnelle (6 %). Dans ce dernier cas, on peut penser que l’insatisfaction a pour origine l’outil utilisé plutôt que la fonction décisionnelle.

Un léger soupçon de démocratisation

Lorsqu’on examine ce que les entreprises de 500 à 5.000 salariés entendent par ‘extension du nombre d’utilisateurs’, on constate que 40 % d’entre elles pensent à plus de 50 utilisateurs, et seuls 16 % du panel parlent de plus de 100 utilisateurs. Ce qui confirme l’analyse du ‘stade adolescent BI’ des entreprises hexagonales.

Argumentation confortée par les extensions fonctionnelles envisagées. En effet, le reporting (62 %) et les requêtes (52 %) seront un peu plus ‘démocratisés’, tandis que l’analyse multidimensionnelle atteint péniblement les 22 %, et que les fonctions de Balanced Scorecard restent le privilège du ‘haut du panier’ à 15 %. Et que dire des 7 % du portail décisionnel ? Installer un tel ‘portail’ a-t-il encore un sens s’il permet si peu de passage ?

Sur quelles activités portent les futurs projets ?

Si la gestion financière occupe encore sa place de choix pour les nouveaux développements BI, il est rassurant de voir la gestion de la production arriver en seconde position à 26 %. Les leçons de l’expérience amènent enfin les décideurs à revoir les basics après avoir optimisé la fin de la chaîne. Mieux vaut tard que jamais !

De même, la gestion de la logistique arrivant au quatrième rang à 21 % confirme cette évolution salutaire. En revanche, la gestion des achats ne dépasse pas la barre des 20 %. Pourtant, en période de réduction des coûts généralisée, il semblerait logique d’étudier et d’optimiser aussi les dépenses. Si les applications marketing semblent peu présentes à 8 %, on constatera que le CRM analytique et la gestion de la relation client représentent 44 % des extensions prévues. Or qui donc utilise le plus ce type de données décisionnelles ?