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Dossier BI : un marché de 1,71 milliard d’euros

Le mid-market réclame aussi une BI évoluée

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Page 1 ? Sommaire

Page 2 : La BI française croît de 14 % en 2007

Page 3 : La BI dans l’entreprise et les niveaux de maturité

Page 4 : La Business Intelligence, pour qui ? Pour quoi faire ?

Page 5 : Plus de BI pour les finances et pour plus d’utilisateurs

Page 6 : Un marché immature en pleine évolution

Page 7 : Plus quatre milliards de dollars pour le CPM !

Page 8 : Quels autres leviers et secteurs économiques promettent le plus ?

Page 10 : Et si la BI finissait par se diluer dans les progiciels?

Ah ! Ces PME/PMI? Quelles attentions, quelles sirènes ! Tous les éditeurs ciblent ces entreprises aux budgets informatiques croissants, poussées par une économie globalisée à ‘rattraper’ leur retard en équipement informatique. Bien entendu, La BI n’échappe pas à la tendance

Malgré la ?généralisation? (les guillemets s’imposent tout de même), les tarifs restent élevés, et parfois peu accessibles à une grande partie de ces PME/PMI. D’ailleurs, le nombre d’entreprises de ce segment de marché varie fortement selon l’éditeur.

« Chez Oracle, les PME/PMI sont les entreprises comptant moins de 1000 salariés. Selon une étude récente de Forrester, la BI est leur troisième priorité, derrière la gestion des processus-clés et le CRM. Toutefois, la demande varie selon le segment. Si on enregistre peu de demandes pour les entreprises de 6 à 100 employés, et à peine plus pour celles de 100 à 500, les PME/PMI expriment, elles, une forte demande »,rapporte Patricia Moscatelli, responsable du développement commercial d’Oracle BI.

« Chez nous, les grands comptes réalisent plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires, tandis que les PME/PMI enregistrent un revenu entre 500 millions et un milliard d’euros, puis entre 100 et 500 millions. Enfin, les TPE affichent moins de 100 millions »,précise Isabelle Carcassonne, directrice marketing et communication Europe du Sud chez Cognos.

Pour Microsoft, Lionel Billon, chef de produit SQL Server,explique :  » Pour nous, le marché BI concerne les entreprises disposant d’au moins 100 postes informatiques, sauf quelques activités de volume comme l’e-commerce, les cabinets financiers? »

Quelle Bi pour le mid-market ?

Plutôt positionnée sur les grandes entreprises, SAS s’intéresse néanmoins au mid-market. »La pertinence d’un choix BI s’effectue en fonction du volume d’information, plutôt que selon le nombre de salariés. Nous proposons SAS Decision Pack via des Var et intégrateurs qui effectuent des développements sectoriels, par métier. Un projet décisionnel en PME/PMI ne nécessite pas forcément une plate-forme de BI de type SAS. En revanche, une solution comme SAS Human Capital ne se justifie qu’à partir d’environ 1000 salariés », reconnaîtMarie-Claude Santon, directrice marketing et commercial chez SAS France.

Pour Cognos, si les offres diffèrent, les besoins sont souvent les mêmes. « Les PME/PMI ont autant besoin de CPM que les grandes entreprises. Mais elles réclament des solutions simples à utiliser, à déployer et à maintenir. D’où les solutions préparamétrées par métier par domaine fonctionnel ou sectoriel. Nos solutions reposent sur des savoir-faire ciblés, avec des paramétrages nécessitant uniquement quelques ajustements pour s’adapter au besoin. Une proposition de valeur qui permet de réduire les coûts tout en partageant les meilleures pratiques. »

« Les TPE aussi sont demandeuses de BI. Cependant, il convient de distinguer les entreprises reposant sur un modèle familial ou paternaliste qui se limitent à du reporting, et les autres qui adoptent volontiers des applications analytiques. D’ailleurs, dans ce type de structure, le déploiement de la Bi est plus rapide et efficace. En effet, les décisions passent généralement par un directeur général qui implémente plus facilement la totalité du CPM de façon décloisonnée, en lien avec les objectifs stratégiques »,constate Isabelle Carcassonne.

Une analyse que confirme Patricia Moscatelli, même si les frontières semblent différentes : « Sur la couche basse des PME (jusqu’à 500 employés), 80 % des besoins concernent du reporting de masse et pas ou très peu d’analytique. Nous y répondons avec Oracle Standard Edition One intégrant base de données, ETL et plate-forme de restitution. Un produit conçu pour 5 à 50 utilisateurs pour 740 euros par utilisateur. Sur les PME/PMI de plus de 500 employés, la demande se divise en deux parts égales entre le reporting et l’analytique. De plus, une forte demande d’intégration de données. Enfin, une bonne partie de la réponse passe par le datawarehouse enrichi d’applications analytiques. »

Le réseau pour tisser sa toile

Pour adresser efficacement les PME/PMI, un réseau de proximité s’impose. En effet, ces clients souhaitent établir une relation avec un prestataire qu’ils connaissent et qui connaît leurs spécificités régionales ou locales.

Un argument qui réduit souvent les délais et les coûts, comme l’analyse Patricia Moscatelli : « Les PME/PMI résonnent en coût total, incluant licence, support et conseil. D’où l’importance de disposer d’un réseau de proximité. Oracle bénéficie déjà d’un réseau de revendeurs et d’intégrateurs. Et ces partenaires peuvent proposer des offres complémentaires et/ou sectorielles. En région, certains revendeurs ont testé nos solutions, celles de Business Objects et de Microsoft, et ont choisi Oracle pour toutes ces raisons ».On constate que la hache de guerre est déterrée, surtout avec entre leader du logiciel d’entreprise?

« Pour répondre à la demande importante de ce marché, nous avons intégré des fonctions décisionnelles et analytiques dans SQL Server en standard, ainsi qu’un cube Olap. Ces fonctions répondent de façon suffisante aux besoins d’une grande partie des PME/PMI. Bien entendu, les partenaires de notre réseau peuvent développer rapidement quelques adaptations, jusqu’à des solutions métier sur mesure. En cas de besoins plus évolués, les PME/PMI peuvent choisir nos offres BI, et même leur existant développé sous Microsoft, avec un partenaire qui pourra là aussi les accompagner’,conclut Lionel Billon.

Microsoft a intégré des fonctions de BI évoluée dans son ERP Dynamics NAV, et dans Office Excel 2007, confirmant une tendance générale. Ces intégrations multiples de BI (ERP, CRM, administration de systèmes, suites financières, etc.) n’annoncent-elles pas la fin de la BI ?

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