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DOSSIER: Protection de données (III): « guichet unique » ou « best of breed »? Que choisir?

La protection des données a un coût. L’administration et la gestion des sauvegardes se paient. La virtualisation, aussi – surtout dans un contexte de croissance exponentielle des données. Et il faut y ajouter la mise en conformité -autre poste de coût.
Face à ces charges récurrentes de la protection de données, quelles options se présentent? Faut-il s’adresser à un cercle de divers fournisseurs, chacun spécialiste d’un domaine (‘best of breed‘) ? Ou faut-il préférer des acteurs qui fédèrent l’ensemble et proposent un « guichet unique » (‘one-stop shopping‘) ?
Ce dossier est construit en quatre volets:
1 – Avantages des solutions packagées
2 – Avantages des offres « best of breed »
3 Témoignage : Linkbynet choisit la solution du « tout intégré », mais…
4 Entretien, Claire Delalande (*), HP: « Jusqu’à 70% de réduction des coûts »

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1 – Avantages des solutions packagées

L’offre logicielle dans le domaine de la protection de données s’enrichit, gagne en efficacité. Mais quelle attitude adopter pour obtenir un coût total, ou TCO (Total cost of ownership), le plus bas possible ? Cette question est centrale dans la réflexion des DSI (directions des systèmes d’information).
La première attitude à adopter, avant de parler de critères de choix, est sans doute de se faire une idée sur cette question touchant à sa stratégie d’achat : ai-je intérêt à faire confiance à une option « one-stop shopping», c’est à dire un « guichet unique » auprès d’un seul éditeur ou un seul prestataire de service proposant une suite logicielle intégrée et globale? Ou bien ferais-je mieux d’opter pour une approche « best of breed », c’est à dire piocher, pour chaque besoin ou chaque fonction spécifique, les briques spécialisées les plus performantes auprès de plusieurs acteurs du marché, concurrents ou non, pour ensuite les intégrer au mieux dans mon SI et les orchestrer de façon centralisée et transparente?

Protection des données, déduplication : quels coûts ?

Source: ESG (Enterprise Strategy Group) : La majorité des responsables DSI expriment leurs préoccupations concernant la récupération des données. Et l’un des critères déterminants, sinon le plus critique, touche au prix.

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Dès en 2003, une étude publiée par ARM Research posait déjà cette question auprès de décideurs européens. On constatait déjà à l’époque que la maîtrise des outils et leur administration primaient sur les coûts dans ce débat « one-stop shopping » contre « best of breed« . Les DSI alors interrogés estimaient que l’approche « best of breed » leur permettait une flexibilité inégalée, alors que la stratégie du choix d’un vendeur unique permettait un TCO (Total cost of ownership) plus intéressant, mais, surtout, nettement plus prévisible.
Les gains s’obtenaient sur la souplesse, la réactivité et la supervision efficace de l’ensemble. Coût des licences, facilité d’intégration, supervision unique, simplicité d’usage, souplesse des modèles de licence, rapport de force avec les fournisseurs -revendeurs et intégrateurs ou constructeurs ? Tous ces critères peuvent faire pencher la balance en faveur des solutions ‘packagées’. Il existe plusieurs bonnes raisons qui légitiment ce choix.

Des offres plus chères à l’unité
Du point de vue économique, une solution « one stop shopping » composée de différentes briques d’une suite logicielle, est a priori plus économique qu’un empilement de solutions “best of breed”. Cela devient surtout perceptible dans le cas de la prévention des pertes de données. Il est clair que les coûts de licence pour des produits vendus à l’unité sont plus élevés que ceux des solutions packagées. Sur ce point, la comparaison est à faire entre ce que proposent des acteurs tels que Symantec, NetBackup, EMC/Legato ou HP. Dans le contexte d’une évolution majeure, planifiée, du système d’information, le choix d’une solution « one-stop shopping» présente beaucoup d’arguments. Elle permet de réduire l’investissement de départ, quitte à étudier ultérieurement quelques alternatives en fonction de certaines spécificités pouvant apparaitre à l’usage, au fil du temps.

Une intégration plus évidente
Par ailleurs, la qualité de l’intégration d’une suite logicielle sera certainement plus pertinente que l’agrégation de différentes solutions spécifiques, aussi performantes soient-elles, chacune individuellement.

Par rapport aux contraintes d’homogénéité du SI, cela signifie une intégration unique, souvent standard. S’agissant de la protection des données, cela se traduit souvent par une seule et même interface de gestion qui prend en compte l’ensemble des fonctionnalités des différentes briques de la suite. Rien ne peut être plus délicat que de devoir gérer à la fois un outil de protection de données pour les serveurs physiques, un autre pour les machines virtuelles, un troisième pour la sauvegarde des données des postes de travail en local, et un quatrième pour les postes nomades. Surtout, l’intégration, au sens interopérabilité des différents outils ainsi agrégés, n’est pas toujours garantie.

HP Data Protector sw

Schéma: illustration ici des liens possibles autour de HP Data Protector. Les solutions intégrées satisfont les revendeurs qui font du soft et du hardware et donc travaillent à une meilleure intégration que celle du ‘ best of breed’.

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Une supervision unique
Toujours à propos de gérer au quotidien des outils de protection des données, l’utilisation d’une seule interface dans la couche de supervision présente des avantages non négligeables. Cela évite de devoir utiliser plusieurs outils de gestion, de faire l’apprentissage de plusieurs modes de fonctionnement,…et de devoir recommencer à chaque mise à jour pour chacune des solutions. Sur le terrain, il s’avère vite indispensable de choisir un outil de supervision qui soit capable de fédérer efficacement l’ensemble. A moins de se lancer dans le développement en interne d’une solution « maison ». Ce n’est plus guère dans l’ère du temps. C’est un coût financier très important qui vient s’ajouter si l’intégration globale n’a pas été pensée et exécutée dès le départ.

Des modèles de licence plus souples
Un autre argument prêche en faveur des solutions packagées: la simplicité des modèles de licence. Le déploiement de nouveaux serveurs est par exemple possible sans impacter les coûts de licence, souvent de manière illimité. Plus largement, la prise en compte de la « scalability » (capacité à évoluer) du système d’information devrait être plus aisée pour une solution packagée que pour différents logiciels accrochés tant bien que mal les uns aux autres. Et dans ce cas, les coûts TCO sur le long terme s’en trouvent nettement diminués.

Nouveau rapport de force avec revendeurs et intégrateurs

Le fait d’utiliser des solutions packagées en provenance d’un seul et même éditeur peut conduire la DSI à une nouvelle relation avec les revendeurs et les intégrateurs. Concrètement, la gestion du support et de la maintenance des logiciels peut passer en partie du portefeuille de ces acteurs à celui de l’éditeur, du fait de sa connaissance de la suite logicielle proposée au client, et de l’interopérabilité « maison » des différentes briques. Se dispenser de quelques maillons de la chaîne peut également contribuer à abaisser le TCO du portefeuille logiciel, à condition que la négociation avec l’éditeur soit bien menée.

Coûts et simplicité d’usage Au final, les deux critères clés qui peuvent faire pencher la balance vers des offres de « one-stop shopping» ce sont le coût et la simplicité d’usage. Le coût vient en effet s’inscrire dans une perspective de licence applicable à l’ensemble du SI, indépendamment de ses évolutions. De fait, la consommation de temps passé et, donc, de ressources humaines peut s’avérer considérable s’il faut, par exemple à chaque déploiement de serveur et de logiciel, intervenir pour valider la conformité légale des solutions. La simplicité d’usage, ensuite, peut être altérée si les différentes solutions, et c’est souvent le cas, présentent des degrés de compatibilité et d’interopérabilité réduits.
Dans le domaine de la sauvegarde de données, la réplication des données est capitale, et l’hétérogénéité du système peut obérer considérablement les performances. Ces gains seront d’autant plus décisifs si le SI est stratégique en termes de différentiation concurrentielle. Dans le cas contraire, pour un site Internet par exemple, c’est la souplesse et la finesse des réglages de chaque brique du SI, prises indépendamment les unes des autres, qui priment. Elles permettent de proposer les offres les plus performantes. D’où l’intérêt de se pencher sur les critères de choix des solutions « best of breed« .

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