DragonFly BSD 2.8.2 met le turbo sur le SMP

La nouvelle version de DragonFly BSD se montrera plus à l’aise avec les machines multiprocesseurs ou multicœurs. Cet OS se refait également une jeunesse, en empruntant divers éléments à d’autres systèmes BSD.

DragonFly BSD est un OS open source de type UNIX, basé sur le code source de FreeBSD. Il propose des avancées intéressantes, comme le système de fichiers Hammer, qui apporte de nombreuses fonctionnalités, dont la reprise d’activité rapide.

La version 2.8.2 de cet OS est dorénavant accessible en moutures x86 32 bits et 64 bits. Un CD-Rom est disponible, tout comme des images disque destinées à être écrites sur des clés USB (dont une de 4 Go proposant un environnement desktop complet).

Un important travail a été réalisé pour permettre à cette version de mieux fonctionner en environnement multicœur ou multiprocesseur. La clé est ici d’éviter qu’une tâche verrouille les autres et bloque ainsi les unités de calcul qu’elle n’utilise pas. Aujourd’hui, la couche réseau, la gestion du cache et le pilote disque AHCI sont complètement optimisés pour un fonctionnement en mode multicœur. Il en va de même avec le système de fichiers Hammer, qui applique un verrou différent par ressource montée.

De plus, les soft tokens (jetons logiciels) se sont largement généralisés. Lorsqu’une tâche, qui bloque certaines ressources via des soft tokens (qui peuvent elles-mêmes en bloquer d’autres au travers du même mécanisme), est bloquée, tous les jetons sont libérés. Mettre en sommeil une tâche permet ainsi de libérer en masse les ressources qu’elle verrouillait.

D’autres nouveautés sont présentes. Il sera ainsi possible de chiffrer des partitions, y compris la partition système et le fichier d’échange. Le code utilisé ici tirera parti des machines multicœurs et des unités AES-NI d’Intel ou PadLock de VIA. D’autres technologies sont issues d’OS tiers : la nouvelle pile Wifi est tirée de FreeBSD, le Device Mapper de NetBSD et la mise à jour de pf (Packet Filter) d’OpenBSD 4.2.