Performances : DragonFly BSD se hisse au niveau de Linux

Le système BSD DragonFly monte en gamme, avec des performances dignes des meilleurs systèmes d’exploitation Linux. Une avancée qui valide les choix de son créateur, Matthew Dillon.

Les systèmes UNIX de type BSD se distinguent tous par une particularité : la portabilité chez NetBSD, la sécurité chez OpenBSD, les performances pour FreeBSD… et l’originalité pour DragonFly BSD.

Matthew Dillon, créateur du projet DragonFly BSD, indique que des changements radicaux ont été opérés au cœur du système : ordonnanceur, entrées sorties, mémoire… Et le français François Tigeot de confirmer que les progrès sont effectivement « immenses », chiffres à l’appui.

PostgreSQL met le turbo

Le nombre de transactions par seconde sous PostgreSQL explose ainsi, en passant d’une fourchette comprise entre 4193 et 33.735 (suivant le nombre de clients connectés) à des valeurs comprises entre 10.363 et 132.948. Impressionnant.

Notez que la machine de test est un serveur bi-Xeon X5650 à 2,66 GHz (12 cœurs, 24 threads), pourvu de 24 Go de RAM.

Aussi rapide que Linux

Mais que vaut l’OS face à ses concurrents ? François Tigeot livre une comparaison opposant l’OS à NetBSD 6.0 RC2, à FreeBSD 9.1 RC1 et à Scientific Linux 6.2.

Le résultat est sans appel : alors que DragonFly BSD 3.0 était le moins performant des quatre OS, son successeur dépasse globalement tous les systèmes BSD en lice, et se place au niveau de la Scientific Linux 6.2, qui est – rappelons-le – un dérivé communautaire de l’offre de Red Hat.PostgreSQL DragonFly BSD
Comme vous pouvez le constater, PostgreSQL se montre plus rapide sous DragonFly BSD 3.2 avec un nombre de clients inférieur ou égal à 18. La Scientific Linux 6.2 reprend la tête par la suite.

Crédit photo : © François Tigeot / DragonFly BSD