Echange de crypto-monnaies : le Virtual Commodity Association des Winklevoss sur les rails

Les jumeaux Winklevoss veulent institutionnaliser le marché des échanges de crypto-monnaies grâce au Virtual Commodity Association (VCA) afin d’instaurer également plus de confiance.

Le Virtual Commodity Association (VCA) des jumeaux Winklevoss a pris son envol sous la forme d’un premier groupe de travail chapeauté par quatre plateformes d’échange de crypto-monnaie opérant outre-Atlantique.

Une première réunion en septembre

Proposé en mars dernier, le VCA a pour objectif d’être un organisme d’auto-réglementation conçu pour contrôler les marchés et les dépositaires de devises numériques.

Le groupe de travail VCA vient ainsi d’être lancé avec le soutien de Bitstamp, de BitFlyer USA, de Bittrex et de Gemini Trust, propriété des frères Winklevoss.

C’est Maria Filipakis qui prend, par intérim, les rênes du VCA. Elle avait été auparavant directrice adjointe exécutive au Département des services financiers de New York.

La réunion inaugurale des membres du VCA aura lieu en septembre 2018, dans le but de négocier les conditions d’adhésion, les normes d’arbitrage, les meilleures pratiques et la dotation en effectifs du conseil d’administration et du conseil d’administration du nouveau groupe de travail.

Rassurer la SEC

Le lancement de ce groupe de travail doit apporter plus de clarté dans un secteur qui en a indéniablement besoin.

Ainsi, en juin 2018, la Commodity Futures Trading Commission enquêtait sur quatre plateformes d’échange de crypto-monnaies majeures, avec des suspicions de manipulation du marché par des traders.

En mai dernier, le Département de la justice des États-Unis avait annoncé sa propre enquête sur les activités frauduleuses avec soupçons de manipulation des prix dans le domaine des crypto-monnaies.

Les frères Winklevoss eux-mêmes ont eu maille à partir avec la SEC (Securities and Exchange Commission) lorsqu’ils ont voulu lancé leur propre fonds indiciel coté (ETF, Exchange-Traded Fund) basé sur le bitcoin.

Le gendarme américain de la bourse a en effet rejeté leur demande pour la seconde fois en juillet dernier.

L’opacité des marchés basés sur les devises numériques est un problème que le groupe pourrait tenter de résoudre.