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École IA : Microsoft France décline le concept en Cloud et Business Apps

[Article édité le 7 octobre 2020 : contrairement à ce que nous indiquions initialement, Simplon ne participe pas au programme « École Business Apps »]

« Nous avons besoin de porter plus de compétences partout sur le territoire. » Microsoft France a (re)fait passer le message à l’occasion de sa conférence de rentrée.

Sur ce front, la crise sanitaire est source d’initiatives. Par exemple, la mise à disposition de « plus de 5 000 heures » de contenu de formation. Ces ressources seront accessibles gratuitement au moins jusqu’au 31 mars 2021, nous promet-on. Elles se répartiront sur trois plates-formes en ligne : Microsoft Learn (compétences techniques de base), GitHub (compétences techniques « pointues ») et LinkedIn (soft skills).

Au rang des démarches enclenchées plus en amont, il y a le réseau des « Écoles IA ». Celles-ci accueillent des promotions d’une vingtaine d’apprenants « en reconversion professionnelle », « éloignés de l’emploi » ou « décrocheurs scolaires ». Avec l’objectif de faire d’eux des « développeurs en intelligence artificielle ».

La première de ces écoles avait ouvert en mars 2018 sur le campus Microsoft d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). L’entreprise sociale et solidaire Simplon avait en charge la partie opérationnelle. Elle a conservé ce rôle à mesure que le projet a essaimé en régions*.

Public-privé

Au dernier pointage, le compteur en est à 17 promotions. Certaines ont fait l’objet d’une thématisation sectorielle, à l’image de celle organisée au CHRU de Nancy et qu’a cofinancée la Région Grand Est.

Le Crédit Agricole fait partie des soutiens majeurs. Il a notamment impliqué ses branches Pyrénées Gascogne (à Biarritz) et Atlantique Vendée (à Nantes). Mais aussi Finistère, à Brest, où une promotion démarrera en octobre sous la houlette de l’Isen. L’école d’ingénieurs s’est engagée dans des formations à destination des demandeurs d’emploi avec son programme Code.bzh.

Les participants à cette « promo brestoise » suivront, comme dans les autres Écoles IA, 7 mois de formation. Ils effectueront ensuite un an de contrat de professionnalisation. Alcatel-Lucent Entreprise, Capgemini et Thales font partie des organisations partenaires.

Talan et Sanofi sont dans la boucle à Bordeaux. Exakis l’est à Lyon ; Jouve, à Nantes. Certains ont même accueilli des promotions dans leurs locaux, à l’image d’Orange, sur son site de Châtillon (Hauts-de-Seine).

L’accès aux Écoles IA ne requiert pas de diplôme. Il faut toutefois connaître au moins un langage de programmation back-end et maîtriser les mathématiques à un niveau lycée (a minima fonctions et dérivées).

Au long du parcours, on a la possibilité d’obtenir plusieurs certifications, inscrites pour certaines au RNCP (répertoire de France Compétences). Le titre professionnel délivré à l’issue du cursus est lui aussi inscrit dans ledit répertoire.

Le taux de réussite aux certifications France Compétences s’élève à 92 %, affirme Microsoft. Sachant que le contingent approche les 400 apprenants, pour une centaine d’entreprises partenaires.

Cloud et Business Apps

La première École IA inaugurée hors d’Île-de-France l’avait été à Castelnau-le-Lez (Hérault), en octobre 2018 (photo ci-contre).
Sur place, Microsoft va décliner le concept, toujours avec Simplon, sous la forme d’une « École Cloud ». Une autre promotion est prévue à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Par rapport aux Écoles IA, il n’y aura pas de prérequis techniques. Simplement un « projet professionnel réfléchi autour des métiers du cloud ». La formation durera six mois, suivie d’un an d’alternance sur l’une ou l’autre des deux branches suivantes : développeur cloud ou administrateur cloud spécialisation FinOps. Le premier doit donner lieu à l’obtention de la certification France Compétences « Exploiter les outils de développement de la chaîne DevOps ». Le second, « Exploiter les méthodes et outils DevOps dans l’administration des infrastructures ».

Une autre déclinaison est dans les cartons : l’École Business Apps. Accenture accompagne la démarche ; pas Simplon. Objectif : former les apprenants à répondre aux problématiques des entreprises sous l’angle des métiers. Ou plutôt les apprenantes : la première promotion, qui débutera dans quelques semaines, ne comptera que des femmes.

* Un autre groupe américain s’est associé à Simplon : Apple. Il en résulte un programme de 4 semaines axé sur la création d’applications mobiles.

Illustrations © Microsoft France

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