Ecrans LCD: le CEA attaque Samsung pour violation de brevet

Il s’agit du deuxième constructeur asiatique que le Commissariat à l’énergie atomique poursuit

Le CEA, le

Commissariat à l’énergie atomique, ne lâche pas l’affaire. Après Chi Mei, un fabricant taiwanais d’écrans plats, en décembre 2003 (voir notre article), c’est au tour de Samsung de s’attirer les foudres du Commissariat pour violation de brevets, toujours concernant les écrans LCD. Aussi curieux que cela puisse paraître, le Commissariat français à l’énergie atomique qui s’occupe habituellement de centrales nucléaires travaille aussi dans le secteur des écrans plats. Il possède en effet deux brevets dans le domaine de la conception et de la fabrication de modules à cristaux liquides, ou LCD, un type d’afficheur utilisé dans certains moniteurs informatiques et téléviseurs à écrans plats. « Le CEA a constaté que la société Samsung proposait à la vente, sur le territoire français, des produits utilisant la technologie VA (Vertically aligned) selon ses brevets, sans accord de licence », lit-on dans ce communiqué. Cette technologie à contraste élevé offre une meilleure qualité d’image. « Convaincu de la contrefaçon de sa technologie, le CEA a assigné, en date du 15 juillet 2004, le constructeur sud-coréen devant le tribunal de grande instance de Paris. »