EDS et IBM débrayent pour tirer les salaires vers le haut

Les équipes d’IBM France et d’EDS débrayent en vue d’obtenir une augmentation générale des salaires

Le bras de fer engagés entre les salariés des SSII et leurs directions se poursuivent. Selon Les Echos, après Capgemini, les employés français des géants américains IBM et EDS ont lancé des appels à la grève.

Dans les deux firmes, le mot d’ordre est quasiment identique : obtenir des augmentations salariales. Les grévistes de la filiale française de Big Blue réclament une hausse générale des salaires de 4,5% avec un minimum de 150 euros. Ladite hausse serait elle-même complétée d’une augmentation de 5%, pour compenser la perte de pouvoir d’achat, dénoncée par les salariés. Selon les représentants syndicats, seuls la moitié des 10.700 employés d’IBM France ont vu leurs rémunérations progresser.

Nouvelle cible d’HP, le géant américain des services informatiques EDS, voit également une partie de ses équipes françaises se lancer dans un mouvement de contestation. Les grévistes réclament une augmentation de 2,5% pour 1.200 salariés, contre les 2% proposés jusque là par la direction. Le bras de fer se joue également sur un autre terrain.

Trois sites d’EDS (Nord, Bas-Rhin et Moselle) menacés de fermeture suscitent également la colère de salariés qui verraient l’ensemble de leur effectif (2.200 dans toute la France), amputé de 80 personnes.

Rappelons que ces mouvements de grève font suite au précédent mouvement entamé par une partie des équipes de Capgemini. Tout comme leurs confrères, les grévistes de la SSII française réclamaient une augmentation générale des salaires.

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