En direct d’EMC World, Las Vegas. BJ Jenkins, président de la division backup recovery systems d’EMC vient nous exposer le positionnement et les annonces de la firme dans la sauvegarde. À commencer par le marché, évalué en 2011 à 927 474 To, dont 64,7 % reviendraient à EMC, devant Symantec, IBM, HP, Commvault, CA et Quantum. Et une première grande tendance : prenant avantage de la déduplication, le disque continue de remplacer la bande. Multipliant les appliances de sauvegarde (backup), plus de 1000 grands clients d’EMC auraient déjà abandonné la bande. Par ailleurs,la sauvegarde s’accompagne désormais de produits de sécurité qui prennent une part de plus en plus importante dans l’activité de la division.
Côté annonce, la division backup, qui compte dans son portefeuille les deux géants du domaine, Data Domain et Avamar, s’est enrichie d’un nouveau système de déduplication destiné à accélérer la sauvegarde, Data Domain DD990. Le système est capable d’ingérer 248 To de sauvegarde en 8 heures, et d’accueillir sur le long terme jusqu’à 65 Po de données ‘archivées’. Deux nouveaux logiciels accompagnent l’annonce, Data Domain Boost qui facilite l’intégration de la déduplication en offrant une alternative au traditionnel VTL via une interface NFS/CIFS, et Data Domain Retention Lock, nouveau système d’archivage et de gouvernance interne des données stockées. Quant à Avamar, première solution de déduplication du marché, acquise voici plusieurs années, elle se dote d’une version 6.1 qu’EMC affirme être trois fois plus rapide sur la sauvegarde et 20 fois sur la restauration. Elle offre également de nouvelles fonctionnalités pour s’intégrer à vSphere de VMware.
Pour accompagner sa stratégie, Isilon annonce son futur OS, OneFS Mavericks, qui sera disponible au second semestre . « C’est pour nous une incroyable opportunité de transformer l’IT, avec un focus sur la sécurité, l’administration basée sur les rôles, l’isolation sécurisée avec des zones d’authentification, une nouvelle restauration des snapshots. L’architecture logicielle SyncIQ de réplication pour réduire le risque, des performances adaptées au Big Data, un niveau d’intégration de VMware plus avancé et la plateforme OneFS REST-API. »
Une autre activité clé de global services, part désormais importante de la division, porte sur la formation. « Pour accompagner le succès de nos clients et de nos partenaires », lance Howard Elias, avant d’apporter une réponse qui lui semble importante : « Pour aider nos partenaires à tirer avantage du paradigme du cloud ». L’occasion sans doute de rappeler sans l’évoquer qu’EMC cherche à multiplier les ventes indirectes, relai de croissance pour le groupe. Ou pour rattraper les activités perdues chez Dell ? Quant à l’avenir de l’offre : « Nous avons introduit flash dans chaque partie de notre continuum. Nous avons une réflexion avec VMware pour étendre notre technologie in memory et piloter la donnée sur le serveur comme sur le stockage » . Et le cloud ? « Toutes les entreprises que je connais construisent leur cloud privé. Elles vont devoir réarchitecturer une large portion de leur système d’information ». La division services n’est pas prête de chômer…
Diverses tendances animant l'univers des LLM transparaissent en filigrane du discours de Meta sur Llama…
Mandiant a attribué un APT à Sandworm, considéré comme le principal groupe cybercriminel à la…
Les deux startup proposent un connecteur entre la platefome OpenCTI de Filigran et l’EDR de…
Des chercheurs ont mis des agents LLM à l'épreuve dans la détection et l'exploitation de…
Dans la lignée de Signal, iMessage intègre une couche de chiffrement post-quantique.
Douze fournisseurs sont classés dans le dernier Magic Quadrant des infrastructures LAN.