Emploi : les développeurs autodidactes ont leur carte à jouer

Les recruteurs recherchent avant tout des développeurs de niveau Master. Toutefois, la demande surpassant l’offre, les autodidactes ont leur carte à jouer.

La demande du marché pour des développeurs de niveau Master surpassant l’offre de compétences disponibles, les autodidactes ont leur carte à jouer.

Quelles sont les données ?

Selon une enquête internationale de HackerRank, 27,4% des développeurs privilégient une formation maison.

Ils sont plus nombreux encore (37,7%) à déclarer compléter leur formation formelle initiale (université, école d’ingénieurs…) par de l’autoformation à la programmation informatique.

Globalement, selon l’étude développeurs 2019 de Stack Overflow, 6 développeurs sur 10 suivent des cours en ligne (MOOC) en programmation ou développement logiciel.

Qu’en est-il en France ?

20% de développeurs autodidactes en France

En France, 20% des développeurs se déclarent autodidactes, selon un récent panorama publié par LesJeudis.

Qu’en pensent les employeurs ?

Si les Bac+4/5 sont les plus demandés, les développeurs autodidactes ne sont pas en reste de l’Île-de-France à l’Occitanie.

Il leur faut, cependant, sortir du lot.

Dans la pratique, l’employeur peut froncer les sourcils en l’absence de diplômes, mais certains privilégient l’expérience (rémunérée ou non) du candidat. C’est le cas notamment, selon Dice, pour des postes de développeurs iOS ou front end.

La demande d’expertise surpassant l’offre, « ce sont les développeurs qui donnent le tempo et fixent les règles du jeu » en matière de recrutement, déclarait au printemps dernier Servanne Morin, responsable communication et partenariats du groupe LesJeudis.

(crédit photo © Indypendenz – shutterstock)