Emploi : quelle efficacité pour les sites communautaires ?

La confiance envers les plates-formes communautaire comme outil de recherche d’emploi ne cesse de progresser, selon une étude. Toutefois, leur efficacité reste assez limitée

Les réseaux sociaux sont passés aux choses sérieuses notamment en termes de possibilités pour rechercher un emploi. L’enquête réalisée par Keljob.com à ce propos démontre l’importance croissante dans ce domaine obtenue par des sites tels que Facebook et Viadeo.

Près de 70% des personnes interrogées admettent aujourd’hui faire confiance à ces plates-formes communautaires pour obtenir un emploi. « Avec le boom des offres d’emploi sur le web et la multiplication des réseaux communautaires professionnels, Internet est aujourd’hui une vraie plate-forme pour l’emploi.« , assure Dorothée Touil, responsable marketing chez Keljob.com

Copains d’avant, Viadeo et Facebook composent le trio de tête des sites les plus usités. Avec respectivement 6 millions, 2 millions et environ 1 million de membres plus ou moins actifs en France, ces trois portails offrent des possibilités. Pas moins de 61% des interrogés affirment d’ailleurs être des utilisateurs actifs.

Les réseaux communautaires ont une double approche : professionnelle et personnelle. Si 43% des utilisateurs avouent utiliser les sites de réseaux sociaux dans ces deux buts, 17% des utilisateurs admettent n’y faire appel que dans une démarche uniquement professionnel.

De fait, les sites communautaires s’imposent peu à peu dans les usages comme un moyen de prospection comme un autre. Près de 70% des internautes placent leurs espoirs dans ces sites et attendent de ces derniers une offre d’emploi concrète.

Les internautes à la recherche d’un emploi ne sont pas seuls à se servir des réseaux virtuels. Pas moins de 9% des employeurs cherchent également un collaborateur sur la Toile.

Malgré tous ces avantages, l’étude rappelle que la Toile, et particulièrement les réseaux sociaux ne sont pas la panacée. Si 30% des sondés ont décroché un emploi grâce à leur réseau, seuls 9% le doivent à leur réseau virtuel.