En 2010, l’Union européenne joue collectif pour les TIC

Quel avenir pour les technologies de l’information et de la communication en Europe en 2010 ? C’est la question posée à tous les citoyens de l’Union européenne jusqu’au 9 octobre.

Organisations et entreprises, particuliers et écoliers, tous, nous pouvons apporter notre petite graine aux grands rouages européens en répondant à différentes questions en anglais afin d’établir le « nouvel agenda numérique » qui gouvernera l’Union européenne à partir du printemps 2010.

Après avoir rendu public, la semaine dernière, son rapport sur la compétitivité numérique en Europe, l’Union propose aux citoyens du vieux continent de collaborer par le biais de cette consultation publique . En jeu avec ces questions, les défis à venir de l’Europe numérique.

« Les TIC pour la croissance et l’emploi», « améliorer la prestation européenne pour la recherche et l’innovation », « promouvoir l’accès à la créativité à tous les niveaux » sont quelques-unes des 9 parties de ce questionnaire. « Il n’est pas obligatoire de répondre à toutes les questions », et heureusement ! Car, pour être honnête, ces 27 pages (format PDF) sont plutôt rébarbatives. Pour une fois que les citoyens européens sont consultés, ils devraient se réjouir et pourtant…

L’UE nous tend les bras mais en anglais

Le rapport est « 100% in english » mais, heureusement, la langue de réponse est libre, pour peu qu’elle soit européenne. Pas besoin, par conséquent, de « se prendre la tête » sur la grammaire et le vocabulaire anglais, pour la réponse du moins. Car, pour la compréhension, non-anglophones s’abstenir… Et, quel que soit le niveau de langue anglaise, mieux vaut se munir d’un dictionnaire si l’on ne veut pas y passer la journée. Heureusement, les réponses restent optionnelles.

Au menu donc, des questions faciles du type : « Est-ce que les TIC doivent être un secteur clé pour l’emploi et la croissance en Europe ? ». D’autres, qui nécessitent de réfléchir, un peu, « quelles sont, d’après vous, les 3 règles prioritaires pour les TIC dans les 5 à 10 années à venir ?» et d’autres enfin, qui demandent… du temps : « Comment l’UE pourrait-elle assister la créativité des industries en les poussant vers un modèle d’activité durable ? »

A défaut de savoir si toutes les réponses seront examinées (les rapports seront a priorien 23 langues différentes), ceux qui accompliront cette bonne et « european » action verront leurs noms publiés en même temps que le rapport, pour preuve de leur implication. L’UE tiendra aussi compte des courriels adressés à : INFSO-Post-i2010@ec.europa.eu. A vos souris !