En direct…. Les télécoms sont à Genève -mais pas au complet

Télécom 2003 a ouvert ses portes ce dimanche 12 octobre sous le signe du pragmatisme. Silicon.fr y assurera une couverture.

Le Salon des télécoms de Genève est l’un des plus grands rendez-vous du secteur. Et l’édition 2003 devrait être celle de la transition. En effet le secteur semble avoir aujourd’hui digéré l’éclatement de la bulle Internet. Restructurations, économies, plans sociaux laissent des traces: les organisateurs du salon prévoient un nombre d’exposants en baisse: 900 contre 1100 en 1999.

Les grands absents seront majoritairement européens, en particulier Nokia, Ericsson, Siemens ou France Télécom ou encore EADS Telecom. Alcatel est également absent comme exposant, mais son p-dg, Serge Tchuruk, donnera une conférence de presse avec le pdg de Hewlett-Packard, Carly Fiorina. « Nous aurions aimé accueillir tous les acteurs majeurs, mais beaucoup ont dû restreindre leurs effectifs, réorienter leurs activités et, dans cette optique, ont revu leur politique marketing », relève John Jacobs, directeur marketing et développement de l’UIT (Union Internationale des Télécommunications), organisme en charge des normes télécoms dans le monde (rattaché à l’ONU, basé à Genève). Optimisme Néanmoins, les grands opérateurs et équipementiers nord-américains -Cisco, Nortel, Intel, mais aussi Microsoft – et asiatiques -NTT DoCoMo, Korea Telecom, Samsung- sont présents à Genève. Le salon sera donc celui du retour à la raison avec des stands sûrement mois tape-à-l’oeil. Mais d’un autre côté, le secteur espère que ce rendez-vous soit le point de départ d’un redémarrage de la croissance. Et c’est vrai que les frémissements se font sentir. Les ventes de mobiles repartent à la hausse, notamment grâce aux combinés à appareils photos, la troisième génération ou UMTS devrait être lancée en Europe dans la deuxième moitié de 2004, l’ADSL continue son essor et se diversifie avec la TV et la téléphonie fixe, le Wi-Fi fait beaucoup parler de lui; et les équipementiers entrevoient des signes de reprise. Ayant à peu près tous retrouvé une situation financière saine, opérateurs et constructeurs misent ainsi sur ces nouveaux services pour confirmer leur rebond.