Ericsson profite d’un bon 4e trimestre opérationnel

Hors charges de restructuration, Ericsson affichent des résultats en hausse en fin d’année. Ce qui semble indiquer que l’entreprise redresse la barre.

Ericsson a annoncé un résultat en hausse, et inattendu, au quatrième trimestre 2012. Soit 66,9 milliards de couronnes suédoises (7,75 milliards d’euros), en hausse annuelle de 5% et trimestrielle de 23%.

L’activité a notamment été portée par les équipements réseau à 35,3 milliards de couronnes (+6% par rapport à 2011 et 31% en regard du trimestre précédent) malgré le ralentissement des demandes en CDMA. À 28 milliards, les services progressent de 4% tandis que l’offre Solutions de support bénéficie également d’une hausse, de 6% sur 12 mois, à 3,6 milliards.

Ce regain de fin d’année ne permet cependant pas de compenser diverses charges de restructuration, dont celle pesant sur la coentreprise ST-Ericsson. Au final, l’équipementier suédois affiche une perte de 6,9 milliards de couronnes (800 millions d’euros).

Mais au-delà des impacts des coentreprises (y compris celle de la sortie de Sony Ericsson désormais close), l’entreprise affiche un résultat opérationnel de 4,8 milliards contre 4,1 milliards au 4e trimestre 2011. Résultat salué par Bourse de Stockholm avec un titre en hausse de près de 8% sur la journée.

Un nouvel espoir

Sur l’année 2012, le chiffre d’affaires affiche une très légère hausse à 227,8 milliards (26,4 milliards d’euros) contre 226,9 milliards en 2011. Pour un résultat opérationnel de 22,2 milliards (+2%) hors impacts divers. Le bénéfice net s’élève sur l’année à un modeste 5,9 milliards de couronnes. Contre 12,6 milliards en 2011, qui n’avait pas subi de charges exceptionnelles. Un bilan global qui écarte l’entreprise de ses difficultés de ses années précédentes.

Les dirigeants d’Ericsson se disent confiants pour 2013. « L’amélioration de la profitabilité, la réduction des coûts et le fonds de roulement restent nos premières priorités pour 2013, indique le PDG du groupe Hans Vestberg. Alors que les incertitudes macro-économiques et politiques se poursuivent dans certaines régions du monde, les fondamentaux de l’industrie sur le long terme restent favorables et nous sommes bien positionnés pour continuer de soutenir nos clients sur un marché des Technologies de l’Information et de la Communication en pleine transformation. »