Ericsson : résultats presque en ligne et megacontrat

Le premier équipementier de la planète publie des résultats quasiment
conformes aux attentes. Et du coup déçoit

Maître étalon du marché des équipements télécoms, Ericsson affiche un deuxième trimestre quasiment en ligne avec les attentes.

Le groupe suédois fait état d’un bénéfice avant impôt de 9,3 milliards de couronnes (1 milliard d’euros) contre 8,3 milliards un an plus tôt (+12,3%). Les analystes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un résultat de 9,8 milliards.

Le chiffre d’affaires progresse de 8% sur un an et atteint 47,6 milliards de couronnes (5,2 milliards d’euros), contre 47,8 milliards attendu.

La marge opérationnelle s’est établie à 19,4%, contre 18,4% un an plus tôt, le consensus anticipait 20,3%.

Ces performances juste en dessous du consensus ne plaisent guère aux opérateurs boursiers et le cours de l’action se repliait très sensiblement ce vendredi à la bourse de Stockholm.

« Nous continuons à surperformer le marché », se félicite néanmoins Carl-Henrik Svanberg, directeur général du groupe, dans le communiqué de résultats.  » Les ventes ont été très encourageantes sur le trimestre, par rapport à l’année précédente, notamment grâce aux performances en Asie Pacifique. Les zones Europe, Moyen Orient et Afrique ont été moins soutenues, et la tendance est en amélioration outre-Atlantique », ajoute le directeur général.

L’entreprise a bénéficié ces derniers mois de la forte demande pour les infrastructures de téléphonie et d’importants contrats passés par les pays émergents. D’ailleurs, Ericsson a obtenu mercredi un contrat de deux milliards de dollars, le plus important de son histoire, en vue de participer à la modernisation du premier opérateur indien de téléphonie mobile, Bharti Airtel.

Mais la branche multimédia (notamment avec Tandberg racheté pour 1 milliard d’euros) peine à générer de la marge.

Côté prévisions, l’équipementier table sur une croissance de 4% à 6% de son principal marché à savoir le GSM et le WDCMA (troisième génération), marché où il détient une part de 40%.