ERP : une étude Ernst & Young sur Navision de Microsoft

Microsoft a confié à Ernst & Young le soin de réaliser une étude sur son logiciel ERP auprès de PME qui utilisent sa solution Navision

Ce n’est pas incidemment qu’une PME se lance dans un projet d’ERP (Enterprise resource planning). L’étude d’Ernst & Young réalisée pour Microsoft France auprès de PME révèle au contraire que pour 8 entreprises sur 10, le choix d’un ERP est déclenché pour couvrir des besoins fonctionnels classiques et pour homogénéiser ou structurer le fonctionnement global de l’entreprise.

Les entreprises qui ont adopté Navision de Microsoft ? 60% des PME interrogées affichent un chiffre d’affaires inférieur à 10 millions d’euros – cherchent en priorité à optimiser leur pilotage, pour 94% d’entre elles, et à améliorer leur productivité, pour 84%. Le ROI (retour sur investissement) est enfin un critère de choix pour une entreprise sur deux, et même un critère majeur pour 27% d’entre elles. « A travers cette étude, nous avons souhaité connaître les principales raisons qui incitent les petites entreprises à mettre en place un ERP. Il s’agissait également de déterminer les bénéfices concrets pour les entreprises de Navision, notre Progiciel de Gestion Intégré« , a indiqué Jean-Christophe Dupuy, directeur de la division MBS de Microsoft France. Améliorer son entreprise On assisterait donc à un changement profond dans la perception qu’a l’entreprise de ses outils de gestion. Jusqu’à présent, un ERP n’était qu’un ensemble de solutions de gestion organisées autour de la comptabilité, de la paie et de la gestion commerciale. La transversalité de la communication entre ces applications n’apportait qu’un peu de confort. Mais avec des produits de plus en plus sophistiqués, qui pourtant cherchent à simplifier les activités de gestion dans l’entreprise, ces dernières commencent à percevoir des gains significatifs issus de la mise en place de leur ERP. Ainsi, 80% perçoivent une amélioration significative dans leur entreprise ou un avantage concurrentiel depuis la mise en place de la solution. Et même à 87% déclarent exploiter correctement la solution, un taux de satisfaction pour le moins étonnant qui démontre que l’ERP répond à un vrai besoin. Améliorer sa rentabilité En matière de performance opérationnelle, l’amélioration de la rentabilité est difficile à mesurer pour une PME. Pourtant, celle ci a été constatée par 60% d’entre elles, qui l’attribuent à 67% à Navision. Une amélioration sensible, qui varie de 5% pour 82% des entreprises, à plus de 10% pour la moitié d’entre elles. Quant à l’automatisation des tâches, l’ERP aura permis dans deux cas sur trois de gagner plus de 15% de temps de traitement, qu’il s’agisse des gains sur les temps de traitement administratif, des approvisionnements ou de gains financiers. Et même des gains supérieurs à 15% sur le budget des achats pour le tiers des entreprises. Augmenter son chiffre d’affaires Un critère simple de mesure s’impose, le chiffre d’affaires. Là aussi l’ERP semble s’imposer. Ainsi 71% des entreprises qui exploitent Navision ont constaté une augmentation de leur chiffre d’affaires, de plus de 5% pour 93% d’entre elles. La relation entre l’ERP et ces résultats est établi pour près d’une entreprise sur deux (44%). Bien évidemment, le temps gagné sur la gestion peut se répercuter sur la prospection. Dans ces conditions, les indicateurs Clients ou Stocks affichent des gains supérieurs à 15%, pour plus de 40% des entreprises. Alors certes l’étude de Ernst & Young pour Microsoft France porte sur la solution ERP pour PME de l’éditeur, Navision. Mais au-delà c’est toute la chaîne de gestion de l’entreprise qui vient confirmer sa pertinence et son efficacité. Il manque en revanche un critère, celui de la proximité. Car Microsoft, fidèle à sa démarche commerciale, ne distribue pas directement ses produits, mais passe par son réseau de revendeurs, SSII, intégrateurs, etc. C’est un des éléments du succès de Navision, car une PME privilégiera le prestataire géographiquement proche de lui, ou tout du moins d’une taille proche. Sur un marché diffus des solutions de gestion en entreprise, il ne suffit pas de s’appeler Microsoft ou Oracle ou SAP, encore faut-il répondre à la sensibilité du chef d’entreprise. Surtout s’il est à la tête d’une PME, qui généralement lui appartient.