Etude Markess: 14% seulement des entreprises archivent leurs e-mails

Les questionnements économiques ne manquent pas. Comment faire moins cher…

A en croire la société d’études et de conseil Markess International, le marché de l’archivage, notamment celui des messages électroniques, devrait connaître une nette « intensification des besoins d’ici à 2011″.

Selon l’étude intitulée « Prochains Enjeux de l’archivage de courriers électroniques« , plusieurs centaines de milliards d’e-mails ont été envoyés chaque jour en 2008.

Partant de ce constat, le cabinet d’études estime que « la dématérialisation des échanges ne devrait pas connaître la crise et, a contrario, elle devrait même en profiter, l’e-mail, les messages instantanés, les SMS et autres outils électroniques étant des moyens pour communiquer et échanger à moindre coût« .

L’étude renvoie à un échantillon de 210 entreprises et administrations basées en France, interrogées sur leurs pratiques au premier trimestre 2009. Elle révèle que seulement « 14% des organisations archivent déjà tout ou partie de leurs courriers électroniques« .

Parmi elles, se trouvent majoritairement des entreprises du secteur de la banque et de l’assurance et des organisations ayant déjà expérimenté l’archivage d’autres contenus électroniques (contrats, factures, CV, pièces de marché public).

Il ressort également qu’il existe autant de besoins différents que d’entreprises et que chacune peut organiser ses orientations en fonction. Ainsi, plusieurs catégories de messages sont à différencier, tout comme les solutions qui vont de pair.

C’est pourquoi trois formes d’archivage sont mises en avant par plus d’une organisation sur deux:

– le plus courant, l’archivage« économique » répond à l’impératif de réduction de coûts induits par l’inflation du nomobre de courriers électroniques.

– les deux autres solutions, davantage envisagées par les organisations que réellement déployées, sont ce que l’étude désigne par l ‘archivage« réglementaire » et l’archivage « probatoire« .

La première solution oblige certaines entreprises à conserver des courriers électroniques avec leurs pièces jointes précisément identifiés (factures, fiches de paie…).

La deuxième et la troisième solution s’appliquen dans les cas où « l’organisation souhaite mettre en place les outils lui permettant, en cas de litige, de pouvoir identifier les pièces et les utiliser à titre de preuve« .

Autant de solutions qui devraient donc connaître un essor d’ici à 2011. Markess estime que le marché français des logiciels et services associés à l’archivage de courriers électroniques devrait peser 65 millions d’euros en 2009. Il pourrait atteindre 135 millions euros sur la période 2009-2011.