Europe: L’ENISA vivra

Après la réunion des ministres européens des Telecoms, la mission de l’Agence Européenne d’information et de Sécurité sur le Net sera prolongée jusqu’en 2009

La commissaire européenne Viviane Reding souhaitait la création d’un «super-gendarme» pour la sécurité des réseaux. Lors d’un débat ce jeudi à Luxembourg entre les ministres européens chargés des télécoms, un consensus a émergé sur la forme juridique d’une structure ad-hoc.

Les gouvernements européens veulent des compétences moins étendues que celles proposées initialement par la Commission européenne pour un éventuel gendarme européen du marché des télécoms.

Pour Viviane Reding, « l’organisme sera plus réduit que ce qu’avait proposé la Commission, sans compétences sur la sécurité des réseaux et sur les fréquences. Je pense toujours qu’il serait mieux d’avoir une agence plutôt que deux, mais il n’y a pas de consensus là-dessus ».

Le directeur exécutif de l’ENISA, Andrea Pirotti, a pour sa part indiqué que « la sécurité reste cruciale pour l’économie de l’Europe, qui dépend énormément d’un Net sans soucis ». Il ajoute « la sécurité des réseaux d’informations touche à peu près tous les commerces et les vies quotidiennes des européens. Nous avons donc besoin instamment d’un renforcement constant des mesures de protection».

Les ministres semblent avoir entendu son discours bien que le budget de l’ENISA reste faible (8 millions d’euros) et ne dispose que d’un personnel de 50 personnes.