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Fabrice Bonan, Talend : « Notre version 5.5 est centrée sur la prédictibilité des Big Data »

La version 5.5 de la plate-forme open source d’intégration de données de Talend sort aujourd’hui, mardi 3 juin. À cette occasion, Fabrice Bonan, co-fondateur et directeur général de l’éditeur franco-américain, fait le point et revient sur le positionnement de l’entreprise.

Silicon.fr – Six mois après une levée de fonds de 40 millions de dollars comment évolue l’activité de Talend ?

Fabrice Bonan – Talend continue sa croissance rapide. Nous avons doublé en moyenne chaque année depuis 7 ans. Nous continuons à nous positionner comme un leader sur le marché des Big Data, tout en supportant nos marchés traditionnels : intégration de données, MDM, ESB, data services… La levée de fonds de fin 2013 nous permet d’accélérer nos investissements en R&D et en développement commercial, en France et à l’étranger. À cette fin, Talend va recruter plus de 100 nouveaux collaborateurs cette année.

Que peut-on attendre de la nouvelle mouture de Talend, la v5.5 ?

La version 5.5 de Talend est focalisée sur l’amélioration de la performance et de la prédictibilité des Big Data. Nos clients sont aujourd’hui à un stade où ils sortent des phases de prototypage et cherchent à réaliser de la valeur au travers des Big Data. Leur préoccupation principale est de savoir comment va se passer ce passage d’un cluster de test à un cluster de production. Ils veulent être certains d’obtenir la bonne « scalabilité » de l’infrastructure et de leurs jeux de données. Talend a fait des investissements considérables dans ce domaine et va dévoiler des améliorations de performance spectaculaires avec la version 5.5. Au-delà, Talend continue à investir dans le futur des Big Data et va très bientôt adresser les Big Data opérationnelles et temps réel.

Quand sera proposée la déclinaison commerciale de la plate-forme ?

À la fin du mois de juin 2014, soit moins de 4 semaines après la sortie de la version open source.

D’après une étude IDC, le Big Data est plus un levier de réduction des coûts qu’un vecteur de création de chiffre d’affaires. Qu’en dites-vous ?

C’est souvent vrai dans un premier temps, les projets Big Data ayant pour vocation initiale d’améliorer les performances en diminuant les coûts. Le coût de stockage et de traitement des données sur Hadoop est 50 fois moins élevé que sur les technologies traditionnelles ! Mais au fur et à mesure des succès initiaux, de nombreuses entreprises réalisent la valeur du potentiel inexploité de leurs données et envisagent de nouveaux gisements de valeur. Quand un grand opérateur télécom commercialise des services de marketing instantané basés sur la localisation et le profil du client, c’est de la création de chiffre d’affaires. Quand une chaîne de grande distribution optimise ses promotions en temps réel, c’est de la création de chiffre d’affaires. Une entreprise n’a pas nécessairement besoin de changer de business model pour exploiter la valeur de ses données – même si l’option est parfois sur la table !


Voir aussi

Bertrand Diard (Talend) : « Le Big Data est une rupture technologique »

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