L’objectif est ambitieux pour Facebook : atteindre 5 milliards d’utilisateurs à l’horizon 2030. C’est-à-dire près de 60 % d’une population mondiale qui compterait, à cette échéance, 8,5 milliards d’individus, selon les projections de l’ONU. Mark Zuckerberg, fondateur et principal dirigeant du réseau social, a fait part de ces ambitions dans le cadre de sa première apparition publique depuis la naissance de sa fille Maxima.
Une vingtaine de personnes avaient été invitées au siège de la société, qui fêtait son 12e anniversaire. Présent sur place, USA Today a repéré, sur l’un des murs, une photo d’Aquila.
Facebook mise beaucoup sur ce drone à la silhouette d’aigle, d’une envergure de 47,50 m, doté d’un système de transmission de données par laser et conçu pour fonctionner pendant trois mois à une vingtaine de kilomètres d’altitude. C’est l’une des technologies retenues pour élargir la couverture du réseau Internet sur la planète. Car sans Internet, pas de Facebook !
Mark Zuckerberg avait déjà évoqué cette problématique à l’été 2013, dans un long billet d’opinion (document PDF, 10 pages), à l’heure où son réseau social comptait officiellement 1,15 milliard de membres. À l’époque, il était question de connecter « les 5 prochains milliards » de personnes. Le nombre d’internautes sur Terre était alors estimé à environ 2,7 milliards, avec une croissance relativement faible, de l’ordre de 9 % par an.
Rappelant que le coût de la data restait un obstacle majeur, Mark Zuckerberg était allé jusqu’à poser cette question : Internet devrait-il être un droit fondamental ? Un certain nombre d’internautes l’avaient « remis en place » après ces déclarations…
Reconnaissant qu’en l’état actuel, connecter toute la planète ne serait pas forcément lucratif pour l’industrie, le milliardaire de 31 ans avait suggéré des pistes pour faire évoluer les modèles technologiques et économiques.
Sur le volet technique, il avait notamment abordé les systèmes d’amplification des signaux, l’utilisation des bandes de fréquences hertziennes libres, les économies d’échelle inhérentes à la standardisation des datacenters, ainsi que les technologies de cache pour les données.
Sur cette question de la data, outre le cache, Facebook porte une attention particulière aux technologies de compression… et plus globalement à l’optimisation des applications, afin qu’elles ne se connectent que si c’est vraiment nécessaire, précise ITespresso.fr.
Reste à savoir quels services seront mis en avant. Du côté de Mark Zuckerberg, on conseille de proposer en premier lieu de la messagerie, des réseaux sociaux, des moteurs de recherche et Wikipedia, des services qui « encouragent la découverte d’autres services ».
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