Fake news : l’UE met la pression sur Google, Facebook et Twitter 

En vue des élections européennes, le Parlement attend toujours des mesures et des actes contre les fake news de la part de Facebook, Google et Twitter.

A l’approche des élections européennes, la Commission Européenne vient de mettre en ligne une nouvelle version de son site « Les Décodeurs de l’Europe », censé permettre aux électeurs de s’informer et de vérifier les actualités autour des élections.

En marge de cette nouvelle version, une commission du Parlement a publié un rapport sur les « fake news » où elle pointe du doigt le manque de progrès dans la lutte contre la désinformation.
Elle demande une nouvelle fois à Twitter, Google et Facebook de prendre des mesures contre l’ingérence étrangère lors de la campagne pour les élections au Parlement européen et mais aussi dans les élections nationales.

L'UE reproche leur passivité à Twitter, Google et Facebook

Ainsi Google est pointé du doigt pour la publicité ciblée, tandis que Facebook reste flou sur les réseaux de l’Est de l’Europe, coupables de polluer les réseaux sociaux. Enfin, Twitter ne fournit aucun détail sur ses mesures pour lutter contre les faux comptes.

« J'ai déjà vu des tentatives d'influencer l'élection du Parlement européen par des manoeuvres venant de plusieurs coins du monde, et pas seulement de l'extérieur de l'Union européenne » a expliqué Jean-Claude Juncker à la presse allemande. « La commission est prête à tout combattre. Et si des gouvernements font des affirmations contre l'UE ou la commission qui ne correspondent pas à la vérité, nous répondrons. »

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