La route de la sécurité passe-t-elle par l’usage des technologies ? Avis partagés .
Ce mois-ci, Volvo, le constructeur automobile, présentait une sorte d’anti-démarreur éthylique pour son marché européen. En cas de déjeuner trop arrosé de la part du conducteur, le système bloque le démarrage du véhicule.
Mais, alors que le constructeur suédois place la sécurité du conducteur dans le tuyau d’une technologie sophistiquée, une ville allemande, Bohme, remise au placard le plus rudimentaire des système de signalisations, les feux rouges : elle s’en remet à l’attention de chacun.
L’équipe municipale va consacrer 1,2 million d’euros pour arracher les feux de signalisation, et effacer les indications ‘stop’. Telle est l’histoire que relate le Corriere della Sera du 12 septembre.
Bientôt, à Bohme, 13.500 automobilistes devront partager l’espace avec les piétons et les conducteurs de deux roues. En clair, la sécurité de chacun dépendra du fait que tous conduiront plus prudemment, regarderont autour de soi, et, surtout, observeront les autres. Plus question de se fier aveuglement à la signalisation?
Le projet est fondé sur une réflexion de Hans Monderman, un ingénieur hollandais.
Au Pays Bas, d’ailleurs, une ville, Drachten, a poussé le principe très loin : on n’y trouve même plus de trottoirs. Mais, bien entendu, les véhicules équipés d’anti-démarreurs éthyliques ont le droit d’y circuler.
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