Feu vert pour l’acquisition, sous condition, de Hitachi GST par Western Digital

La Japan Fair Trade Commission a donné son aval sous réserve que Western Digital cède 10% de sa production des disques durs 3,5 pouces.

Après l’Europe et l’Australie, c’est au tour de l’autorité de régulation du Japon, la JFTC (Japan Fair Trade Commission) d’indiquer qu’elle ne s’opposera pas à l’acquisition de la division disques durs du japonais Hitachi (Hitachi GST) par Western Digital (WD).

Les autorités se sont interrogées sur le risque de position dominante sur le marché des disques durs 3,5 pouces, qui sera détenu exclusivement par WD et Seagate si le premier réalisait l’acquisition. Peut-on parler de compétition sur un marché mondial où il n’y aurait que deux compétiteurs ?

L’aval sous condition

La Commission européenne est concernée par la présence de WDI (Wester Digital Ireland) qui, en particulier, dispose d’une des rares salles blanches existantes pour le fabrication des têtes de lecture/écriture des disques durs « mécaniques » (la tête qui vient se placer sur les plateaux).

La CE a rendu son avis en demandant à WD de céder une partie de son activité disques durs 3,5 pouces. La JFTC lui a emboité le pas et a précisé que cette prise de production devrait être de 10 %, soit environ 2,6 millions de disques.

Qui sera le troisième larron ?

La question qui reste posée porte sur l’acquéreur de ce volume de production. Il y a en effet peu d’entreprises capables de produire des disques durs 3,5 pouces, Samsung étant exclu du deal depuis son rachat par Seagate. Plusieurs pistes sont évoquées ; Toshiba, TDK, ExelStor, voire la création d’une nouvelle entreprise en Chine. Mais pour ce dernier scénario, il faudra compter sur les autorités chinoises qui auront leur mot à dire.

Rappelons que le projet d’acquisition a été annoncé en mars 2010, pour un montant de 4,3 milliards de dollars, en cash et en actions.