Fiction? Télécharger un cerveau dans un ordinateur…

Dans 50 ans, ou peut-être moins, il serait envisageable de télécharger le contenu d’un cerveau humain dans un super-ordinateur. Affirmation -gratuite?- d’un futurologue chez BT

La réalité technologique n’en finit pas de rendre possible ce qui relevait de la science-fiction. Ainsi, selon Ian Pearson, à la tête du service de futurologie du britannique BT, il devrait être possible d’ici 50 ans, ou moins, de télécharger le contenu d’un cerveau dans un super ordinateur.

Pour étayer son affirmation, dans un article de l’Observer, il rappelle l’accélération des évolutions technologiques : il aura fallu plus de 30 ans pour que le premier ordinateur digne de ce nom atteigne la puissance d’une console de jeux PlayStation 2 de Sony. Mais moins de cinq ans pour que la PlayStation 3 multiplie la puissance par 35, « ce qui représente environ 1% de la puissance d’un cerveau humain« . Cette évolution technologique, selon lui, devrait permettre dans moins de 50 ans de créer un ordinateur capable de reproduire le fonctionnement du cerveau. Faut-il imaginer qu’à cette date, la mort ne sera plus un problème, et que l’on pourrait continuer de vivre dans un ordinateur ?!… Certes, l’idée peut paraître séduisante. On peut cependant s’interroger sur l’intérêt de vivre en réseau ou par écran interposé… Mais surtout, comment pourra-t-on transférer la conscience d’un cerveau humain à un cerveau électronique ? La recherche avance, c’est un fait. Ainsi, les prochaines générations d’ordinateurs pourraient ressentir des émotions, même artificielles. Ian Pearson évoque un pilote automatique d’avion programmé pour être terrifié à l’idée du ‘krash’ de son appareil et ses passagers, ce qui l’inciterait à rechercher toutes les solutions possibles pour rester en vol. Le futurologue reste cependant réaliste. Il a indiqué à l’Observer que cette technologie de transfert des informations du cerveau serait réservée aux plus riches… A ceux qui s’imaginent encore devenir éternels, il reste 50 ans pour faire fortune et être encore en vie, avec l’espoir que la recherche leur permette d’accéder à une vie certes ininterrompue, mais numérique !