Focus sur le cloud privé d’Autonomy : 50 Po pour la filiale d’HP

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Le cloud privé d’Autonomy est régulièrement cité en référence par HP. Allons voir de plus près ce qui s’y cache.

Considéré comme le plus grand cloud privé au monde, le cloud d’Autonomy, la filiale de HP éditrice d’une solution reconnue de traitement, d’analyse et de gestion de l’information, vient allègrement d’atteindre les 50 Po. Un tel volume s’explique par l’indexation dans la solution de données structurées et surtout non structurées, texte, email, audio, vidéo, médias sociaux, pages web, etc., et par la puissance des outils analytiques, comme par la finesse des résultats proposés, qui ne font qu’alimenter toujours plus le cercle infernal de la collecte, de l’intégration, du traitement et de l’exploitation de la donnée.

Décryptons cette offre pour en comprendre la spirale créatrice et consommatrice de données. Autonomy propose une série de solutions, disponibles en mode cloud, qui touchent à l’archivage (Autonomy Consolidated Archive) des données ; la protection des données (Autonomy Data Protection) ; le eDiscovery (Autonomy eDiscovery) avec des capacités d’étude préalable, de traitement, de vérification et de production ; l’optimisation des revenus (Autonomy Optimost), des outils de placements publicitaires, d’achat de mots-clés, de tarification, de gestion des campagnes ou des offres promotionnelles ; l’optimisation marketing (Autonomy Optimost Campaign), pour attirer des visiteurs à partir de campagnes de type ‘pay per click‘ (PPC) et d’améliorer les résultats des recherches en langage naturel ; la fidélisation client multicanal (Autonomy Explore) qui consolide toutes les interactions clients pour identifier des schémas de tendance de comportement et des ressentis utilisateurs ; et l’analyse des médias sociaux et audiovisuels (Autonomy NewSocial 24×7 et Autonomy Broadcast Monitoring).

Architecture HP Converged Cloud

Pour traiter ces volumes de données que l’on imagine gigantesques, ces solutions s’appuient sur des infrastructures solides et redondées, dispersées sur 6500 serveurs répartis dans 14 datacenters mondiaux. HP y a bien évidemment déployé son approche HP Converged Cloud (lire nos articles), basée sur des produits standards extraits du catalogue du constructeur, et supportée par la division Services pour un support proactif. Deux environnements intégralement synchronisés et physiquement distants fournissent une redondance complète des données et du système, tout en assurant la parallélisation des traitements. Enfin l’ensemble fait l’objet d’audits annuels, conformément au standard Statement of Accounting Standard No. 70 (SAS 70).

Et pour piloter l’ensemble, il faut un moteur d’ingestion et d’indexation des données qui identifie automatiquement les concepts et les schémas logiques au sein des milliards de fichiers de données structurées et non structurées. C’est de nouveau Autonomy qui le fournit avec IDOL (Intelligent Data Operating Layer). Ce moteur fournit le socle unique qui permet de faire tourner les applications citées ci-dessus.

Au final, HP afficherait donc le plus grand cloud privé du monde. Signe du temps, il est dédié au marketing, c’est-à-dire que sa mission est de permettre aux utilisateurs d’Autonomy de nous vendre toujours plus afin d’afficher un chiffre d’affaires et une marge confortable.

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