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Focus : Windows Update et les netbooks sauveront-ils IE9 ?

Présenté en mouture définitive il y a une quinzaine de jours, le navigateur web Internet Explorer 9 (IE9) de Microsoft a connu un bon démarrage. Toutefois, il s’est fait très rapidement dépasser par Firefox 4, sorti pourtant une semaine plus tard. Sur les sept derniers jours, les parts de marché d’IE9 sont de seulement 1 %, contre 4,87 % pour Firefox 4 (selon le StatCounter). En France, ces chiffres sont respectivement de 1,56 % et de 5,88 %. Ce phénomène ne semble pas inquiéter outre mesure Microsoft. En effet, plusieurs paramètres jouent sur le long terme en faveur d’IE9.

Il convient tout d’abord de rappeler que les navigateurs web de la firme de Redmond restent à ce jour les plus utilisés du marché (ce n’est certes plus le cas en Europe, ni en France). Or, l’éditeur n’a pas encore joué la carte de la mise à jour automatique de son butineur. Les utilisateurs des versions bêta et RC se voient proposer la mouture définitive d’IE9 sur Windows Update… en ce moment même. La mise à jour sera poussée auprès des autres utilisateurs au début de l’été. De quoi laisser le temps à Microsoft de corriger quelques ultimes bogues. Rappelons enfin qu’IE9 n’est accessible que sous Windows Vista et Windows 7. La migration progressive des utilisateurs sous Windows 7, qui gagne mois après mois des parts de marché, est donc une opportunité pour IE9.

Microsoft commence également à mettre en avant une des grandes qualités de son nouveau navigateur. Dès mars 2010, nous avions en effet pressenti que ce butineur serait le chouchou des possesseurs de netbooks. Pourquoi ? Tout d’abord parce que cette offre est raisonnablement rapide, propose un support poussé de l’accélération graphique matérielle et d’excellents codecs vidéo. La lecture de vidéos H.264 sur le web en HD 720p avec une machine Atom ne pose ainsi aucun problème à ce butineur. À ce petit jeu, ce produit dépasse la plupart de ses concurrents. Certes, Firefox 4 propose une accélération graphique très réussie, mais son intégration avec Windows reste moins poussée. C’est évidemment la résultante directe de deux choix stratégiques divergents : IE9 est dédié uniquement aux machines fonctionnant sous Windows Vista et Windows 7, alors que Firefox 4 est également compatible avec XP, Mac OS X, Linux, etc.

Autre conséquence de cette intégration fine avec les OS Microsoft les plus modernes, IE9 permet de disposer d’une autonomie maximale. Un atout pour les utilisateurs de machines ultraportables. Enfin, si ce butineur consomme bien plus de mémoire que Firefox 4, ses besoins en la matière restent modérés. Ce n’est par exemple le cas ni de Safari, ni de Chrome, qui seront rapidement disqualifiés sur les netbooks Atom fonctionnant sous Windows 7. Les 2 Go que peuvent embarquer ces machines deviennent en effet rapidement insuffisants pour de tels gouffres de mémoire.

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