France Télécom: l’intégration de Transpac est ‘suspendue’

Ce 18 novembre, la direction de France Télécom a fait savoir qu’elle « arrêtait ce jour le projet » d’absorption de Transpac, filiale à 100%. Une grève dure avait été enclenchée 6 jours plus tôt

La direction de France Télécom, en accord avec celle de Transpac -toujours filiale- a compris le message:  »

Afin de rétablir un climat de sérénité au sein de la filiale Transpac, les directions de France Télécom et de Transpac ont décidé ce jour d’arrêter le projet d’intégration de la filiale au sein de la division services de communication entreprise de France Télécom« , précise un communiqué transmis à l’AFP. Les discussions avec les organisations syndicales sur les conditions de travail continuent. Transpac, qui emploie 3.200 personnes en France, devait être intégrée au sein de sa maison-mère au 1er avril 2005, tout comme l’ont été récemment Wanadoo et Cofratel. La direction du groupe a été surprise par le fait que le mouvement de grève, commencé le 12 novembre dernier, a été « largement suivi« , indique l’intersyndicale CGT, CFDT, SUD, FO, CGC, CFTC, à l’origine des débrayages. Les personnels réclament des garanties sur l’emploi et les salaires en cas d’intégration dans la maison-mère. La direction a constaté que « le conflit mettait en péril la situation de l’entreprise et des clients, [et que] ce n’était pas de bonnes conditions pour la fusion« , a précisé une source syndicale à l’AFP. Un éventuel démantèlement? En réalité, les syndicats ne se sont pas opposés à la fusion mais aux conditions de sa mise en oeuvre. Si les discussions s’arrêtent là, ils craignent aujourd’hui qu’après le départ, probable, de Thierry Breton, l’hypothèse d’un démantèlement soit retenue!