France Télécom persona non grata en Algérie

Le président algérien est clairement hostile au rachat de l’opérateur mobile Djezzy par le groupe français

Les petits achats de France Télécom risquent d’être contrariés. La Tribune révèle qu’Abdelaziz Bouteflika, le président algérien aurait exprimé des réticences claires quant à la possibilité de rachat d’un opérateur mobile algérien Djezzy par le géant français.

Djezzy, filiale d’Orascom, le géant égyptien des télécoms constituerait une pièce maitresse dans la tentative d’entrée en terre algérienne du français. Orascom ne semble voir aucun inconvénient à céder sa filiale.

Néanmoins, le pouvoir algérien ne voit pas l’affaire d’un bon œil. « Nous avons eu des assurances que l’opérateur de téléphonie mobile ne serait pas vendu. Les pouvoirs publics ont été rassurés par Orascom » avait précisé Abderrachid Boukerzaza, le ministre des Communications algérien.

Djizzy, avec ses 14 millions de clients, se trouve être le premier opérateur mobile du pays, ce qui expliquerait en partie l’opposition du pouvoir.

Le président algérien, pour se prémunir de toute tentative de rachat d’entreprises algériennes par des groupes étrangers, a demandé au gouvernement de réglementer ce type de transaction. Autrement dit, ralentir voire empêcher par la voie légale les acquisitions d’entreprises dans le pays.

France Télécom s’était déjà porté candidate quelques mois auparavant pour l’ouverture du capital d’Algérie Télécom. L’offre avait été reportée.