Freescale cherche une solution pour ses puces mobiles

Le fondeur pourrait céder cette activité ou s’associer avec un partenaire

Difficile de lutter dans le secteur des puces pour mobiles, un marché dominé par les géants américains Qualcomm et Texas Instruments. Freescale, ancienne filiale de Motorola, en sait quelque chose. D’ailleurs, le fondeur a annoncé son intention de vendre ses activités dans les puces mobiles ou de créer une joint-venture avec un partenaire. Une solution devrait intervenir « au cours des prochains mois »,selon Freescale.

Dans le même temps, le fondeur a annoncé la fin des accords d’engagement d’achats de composants par Motorola, son principal client, un argument de plus pour quitter ce secteur.

« Sur le marché des composants pour téléphones mobiles, il est devenu évident que cette activité nécessite une taille considérablement plus grande pour parvenir à une position de leadership et de succès sur le long terme », explique Rich Beyer, le p-dg de la société texane, cité dans un communiqué.

Les Echos rappellent que la division mobiles de Freescale a généré un chiffre d’affaires de 1,2 milliard de dollars en 2007 (contre 1,5 milliard un an plus tôt), soit 30 % du chiffre d’affaires global du groupe. Au deuxième trimestre, elle a réalisé un chiffre d’affaires de 337 millions de dollars, soit une hausse de 41% par rapport à la même période en 2007. Pour autant, les nouveaux clients se font rares.

Le groupe entend désormais se concentrer sur les secteurs où il est en position de force, à savoir les microcontrôleurs et autres composants pour l’électronique automobile, ainsi que les semi-conducteurs pour les réseaux et les applications multimédia.