Fujitsu veut réduire le nombre de switch dans les supercalculateurs

Fujitsu a développé une approche des clusters de supercalculateurs pour réduire sensiblement le nombre de commutateurs réseaux sans nuire aux performances.

Dans le domaine du HPC, les ingénieurs mènent plusieurs combats de front : baisse de la consommation énergétique, optimisation de la performance, et développement d’applications spécifiques. Fujitsu a travaillé sur ces sujets notamment en diminuant sensiblement le nombre de commutateurs réseaux sans perte d’efficacité.

Cette technique se base sur un nouvel algorithme de communications qui contrôle à la fois la transmission des données et le déploiement d’une topologie multi couche full mesh (maillage complet). Cette topologie élimine un niveau de switches par rapport à la topologie réseau traditionnelle dite « Fat Tree » qui utilise une arborescence de connexions (cf tableau ci-dessous). L’algorithme et la topologie mesh doivent permettre de réduire les data collisions et éviter les goulets d’étranglements réseaux, soulignent nos confrères d’Eweek.

fujitsu topologie full mesh

Fujitsu prend comme exemple un cluster de superordinateurs composé de 6000 serveurs. Il peut fonctionner avec des centaines (environ 800) ou des milliers (jusqu’à 2000) de commutateurs et cette partie réseau contribue à hauteur de 20% des besoins globaux en électricité. En appliquant la méthode prônée par Fujitsu, le nombre de commutateurs pourrait être réduite jusqu’à 40% en maintenant un même niveau de performance. En complément, cette technique réduit de facto la consommation électrique des supercalculateurs.

Le constructeur Japonais va présenter cette technologie à la fin du mois de juillet  au SWoPP 2014 (Summer United Workshops on Parallel, Distributed and Cooperative Processing) à Niigata City au Japon. Il annonce une mise en pratique de cette approche durant son exercice fiscal 2015.

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